• Les biocarburants, fléau ou solution d’avenir ?

    Les biocarburants,

    fléau ou solution d’avenir ?

     

     

    Introduction : les biocarburants de première génération

    Produire des carburants à base de plantes cultivées soulève bien des débats, j’essaierais en restant concis de voir différents points important liés aux réels impacts de ceux-ci. Car les arguments en faveur et en défaveur des biocarburants tournent premièrement autour des raisons de faire des biocarburants, ce qui est expliqué1 au Chapitre1. 1(Des tentatives d’explications).

    Et d’abord, que sont les biocarburants ? Cette question est abordée dans le chapitre 2 où est décrit ce que sont les biocarburants et la manière (majoritaire) de les fabriquer chez nous (Belgique, France, Allemagne,…).

    Les problématiques de transformations des matières premières nous amèneront au chapitre 3 de ce travail : Quels sont les impacts en termes d’énergies et de pollutions, ce chapitre basé sur des analyses de cycle de vie (ACV) tentera de répondre le plus objectivement possible aux questions concernant le bien-fondé2 de cette production 2(et des conditions pour ce faire)

    Les deux autres chapitres reviendront sur de questions laissées lors de l’ACV, ces questions restent ouvertes et sont des données à prendre en compte pour évaluer correctement les biocarburants, comme la déforestation, l’alimentation ou la bonne information des producteurs sur le sujet.

    Les points de vue sont très divers sur le sujet (et parfois très extrêmes), avec un manque évident d’information pour la population.  Les informations de qualités et objectives sur le sujet sont rares (ou difficilement accessibles). Aussi après avoir détaillé ce que sont les biocarburants et leurs aboutissants, ce projet tentera de présenter les conclusions mes recherches.

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    Chapitres 1 : Pourquoi fait-on des biocarburants

    La réponse n’est ni direct ni simple, la situation actuelle nous force à nous poser des questions sur l’avenir, nous allons donc explorer (légèrement) différents points donnant une (probable) partie de la réponse

    1) Dates d’épuisement des réserves au rythme actuel de consommation



    (Selon le Groupe One basé sur des données issues du « Sciences et Vie n°243-Juin 2008 »)

    Commentaires :

    On s’aperçoit que les échéances de l’uranium (nécessaire aux centrales nucléaires), le pétrole et le gaz verront leurs disparitions se suivre en l’espace de moins de 2 générations. Le recours au charbon qui sera encore présent à ce moment aurait quant à lui pour conséquence d’accroitre l’effet de serre.

     

    2) Deuxième défi, la croissance de la consommation énergétique

     

    Alors que la consommation des pays émergents ne cesse de croître, nous avons nous-mêmes du mal à ne pas augmenter la nôtre. Sur ces graphiques, on peut constater que la demande en énergie à triplé entre 1960 et 2000, il serait temps de freiner cette croissance exponentielle, en menant des campagnes de sensibilisation à l’URE.

     

    La consommation d’énergie en Europe de l’Ouest :
    du début de la machine à vapeur à nos jours.

     

     

    Graphique en base 1 :Le cahier de l’énergie : Roxane Keunings, Fabrice Lesceu et Leen Van Gijsel). Ce qui signifie que pour une unité consommée au 19ème siècle, on consomme aujourd’hui 15 unités.

    On peut ainsi s’apercevoir que nous avons triplé notre consommation en 40 ans, et cette tendance ne semble toujours pas se renverser.

    3) Le défi démographique

    Si la consommation énergétique augmente légèrement dans les pays développés, les pays émergents (Chine, Brésil, Inde) quant à eux connaissent une croissance exponentielle de leur consommation énergétique parallèle à leur développement économique et démographique. Par conséquent, nous retrouvons le premier défi, la raréfaction des ressources.

     

    4) Le défi énergétique

     

    La raréfaction des ressources et la demande croissante nous poussent à une réflexion sur l’URE et l’emploi des énergies renouvelables dont les biocarburants

     

    Donc certains pays cherchent à être moins dépendant des énergies fossiles, les USA et l’Europe, dans le but d’êtres moins dépendant des pays producteurs du Moyen-Orient, la Suède cherchant son indépendance énergétique. L’Europe a des objectif en terme d’énergie verte et de biocarburants qu’elle cherche de remplir (ex : 20% d’énergies vertes pour 2020,…)

     

    Il faudra donc noter que les 4 points précédant donnent une réponse assez clair et simpliste de la raison…

    « Pourquoi fait-on des biocarburants ? Pour continuer à nourrir la sacro-sainte bagnole » cette idée (exprimée par Fabrice Nicolino), est loin de l’idéal écologique souvent utilisé. Mais comme écrit dans l’introduction de ce chapitre, ce sont des parties de réponse.

    Donc :

    Dans un monde où le pétrole, ressource de plus en plus demandée et en voie de disparition, nous devons absolument trouver une (des) technologie pour remplacer celui-ci.

     

     

    5) la question environnementale

     

    Les bilans GES (gaz à effet de serre) des biocarburants (voir chapitre3)

     

    Les changements climatiques (Global warming) vont de pair avec l’effet de serre (lié aux gaz à effet de serre), les biocarburants, permettant d’émettre moins de GES que les carburants fossiles s’inscrit dans cette préoccupation actuelle…oui mais…

     

    Une question/argument revient souvent : sont-ils effectivement moins polluant ?

    Si on considère le CO2 émis par la combustion de ces plantes, celui-ci a été emmagasiné lors de la croissance de ces végétaux, et le gaz provient de l’atmosphère, donnant alors un résultat nul sur leur cycle de vie…

     

    Le bilan énergétique et le bilan GES ne sont pas des données faciles à obtenir, et leur fiabilité peut être mise en doute, car de nombreux facteurs rentrent dans ces analyses

    -Qui fait l’analyse et pour qui est-elle réalisée ?

    -A quelle échelle les bilans sont-ils réalisés ? Pour nos pays d'Europe : c’est-à-dire, produits, transformés et utilisés en Europe ou globalement?

    -Les données liées à toutes (vraiment toutes) les pollutions sont-elles prises en compte ?

    -Quelle est la pollution si on utilise une ancienne forêt ou prairie-jachère pérenne ?

    -Les différentes méthodes et techniques agricoles peuvent-elles changer la donne ?

    -…

     

     

    L’argument souvent évoqué est la diminution des émissions de gaz à effet de serre, dans de bonnes conditions, ces biocarburants (pour autant qu’on ne cherche pas à en produire de trop) représentent un bon moyen de remplacer UNE PARTIE des carburants fossiles. Mes préoccupation sur la question porte plus sur la provenance, la manière de les produire et l’objectif actuel de 5.75%.  Objectif 2010 alors que l’U.E. était à moins de 1%  (0.45%- ?- en 2002)

     

    Cependant,  je n’arrive pas à trouver d’études affirmant ou confirmant les craintes que pourraient soulever des objectifs plus poussés, des chiffres plus élevés poseraient plus de problèmes, dont plus d’importations. Ce qui, comme exprimé aux chapitres 3 et 4, ne répondent toujours pas aux objectifs écologiques. Même s’ils étaient produits en Europe, répondraient-ils aux exigences écologiques ? Car même en Europe le LUC (Land Change Use) est une donnée à prendre en compte si on veut arriver ou passer les 10%

     

    Cette idée simpliste, disant que le carbone libéré lors de l’utilisation du biocarburant a été et va être de nouveau stocké par les plantes durant leur cycle de vie est une donnée importante mais bien trop exclusive car oubliant toutes les étapes entre la plante et l’utilisation du biocarburant.

     

    Un autre intérêt du biodiesel est son (quasi) absence de toxicité et sa bonne dégradabilité contrairement au diesel (pétrole)

     

    6) les intérêts financiers

    Ceci vient en grande partie de ma lecture de « La faim, la bagnole, le blé et nous » de Fabrice Nicolino (puis de recherches vérificatives sur internet).

    Il semble évident que les entreprises agro-alimentaires, habituées aux surplus de production voient d’un bon œil ce nouveau marché, et rentable.

    Les biocarburants pourraient aussi être un débouché pour les agriculteurs et créer des emplois (dans les entreprises de transformation), de plus, ils pourraient utilisés les jachères (forcées dans le cadre de la PAC et sa réformer de 1992) car il n’y est pas interdit d’y produire des plantes à but non alimentaire.

    Mais les vrais intéressés dans cette histoire sont les précédents, avec leurs associés lobbyistes, auxquels les politiciens demandent des explications techniques et qui n’ont pas raté de souligner l’intérêt pour « le pauvre agriculteur pouvant devenir un ‘‘véritable entrepreneur’’», le fabuleux « bilan carbone zéro »,… tous les avantages des biocarburants donc ; bref passons, et remercions ces ardents défenseurs du climat
    (ou plutôt ces gagnants contre l’un des plus puissants lobby: les pétrolier, respectons quand même cette prouesse)

     

     

     Les politiciens verts eux-mêmes ont mit en avant les biocarburants avant de se rétracter on peut désormais observer majoritairement sur leur site (http://web4.ecolo.be/) qu’il n’oublie pas de signaler que « l’objectif alimentaire étant primordial par rapport aux biocarburants »…
    un engouement un peu trop rapide qu’il regrette, mais maintenant c’est dur de faire marche arrière tant les idées sont ancrées chez les gens.

    Ces lobbys, ceux-ci sont présents car les patrons de l’entreprise «X » passe dans l’entreprise « Y » qui fait vivre tel ou tel asbl (et souvent de la politique aussi). Tout le monde peut changer de métier mais il est certain que des enjeux financiers importants, plus que de hauts idéaux philanthropiques, sont mobilisés ici.


    C’est d’ailleurs en 1992 qu’est né en France l’idée d’un lobby pro-biocarburants, idée lancée par des cumulards (agriculteur – politicien – actionnaire de cabinet de lobbying – président et/ou administrateur d’entreprises telles que Pronovial, Proléa, Agropol,…) tels Jean-Claude Sabin, Christian Pierret, Philippe Adnot, Paul Granet,…

    J-C Sabin devient en 92, le président de Proléa, géant des oléagineux (donc liés aux huiles de colza et de tournesol ainsi qu’à la marque Lesieur) et deviendra aussi le président de Pronovial (une agence d’intelligence économique). Ce nom est peu connu mais c’est l’Ademe qui a testé et démontré la  «faisabilité opérationnelle » de Pronovial. Il s’agit d’un « prolongement» de Agrice, ce « groupement d’intérêt scientifique » géré par l’ADEME (organisme publique)  a pour mission d’ouvrir de nouveau marché dans les domaines de la chimie et de l’énergie (regroupant des instituts de rechercher, des ministères et des industries telles Bayer cropscience, Limagrain (OGM), le semencier Maïsadour, les tracteurs John Deere, Rhodia,…). Agrice apparait dans ce travail est cité plus tard : il fait partie des partenaires ayant aidé à faire l’ACV des Biocarburants.

    Pronovial compte comme membres : la Confédération de planteurs de betteraves, Unigrains (grand céréalier), Sofiprotéol, Bayer, l’Oréal, PSA Peugeot Citroën,…)

    Chapitre 2 : Biocarburants, que sont-ils ?

    1) Les biocarburants de première génération

    Les biocarburants sont des produits basés sur l’énergie contenue dans de la biomasse, c’est-à-dire de matière vivante, les agro-biocarburants (voie des huiles et voie des sucres) sont produits grâce à des plantes cultivées dont on retire l’énergie chimique accumulée à l’intérieur de celles-ci durant leurs processus vitaux (énergie venant du soleil par photosynthèse)

     2) Les autres biocarburants :

     

    -          Les biocarburants de deuxième génération proviennent des sucres difficiles à extraire comme la cellulose, ils peuvent provenir du bois, de déchets agricoles ou de plantes cultivées (ex : herbe à éléphant)

    -          Les biocarburants de troisième génération sont extrêmement intéressants mais ne sont encore qu’au stade de  l’étude, ceux-ci étant produits grâce à des algues photosynthétiques.

    -          Le biogaz, issus de la décomposition anaérobique de matières organiques : le méthane (CH4) est un gaz inflammable et énergétique, mais il est difficilement transportable si on le compare à des carburants liquides. Ce gaz est surtout produit en vue de production électrique et un peu pour les bus.

    3) Voie des sucres et alcools

    Il ne s’agit pas non plus d’une nouvelle invention (ex : la Ford T),  fabriqués à partir de plantes sucrières (maïs, betterave, canne à sucre,…) dont on en extrait les sucres qui en fermentant donneront de l’alcool. Après une réaction chimique d’estérification, cette substance peut être assimilé à de l’essence, Ce bioéthanol peut alors être mélangé à l’essence en raison de 20% max. sans modification du moteur1

    Extraction

    Extraction + hydrolyse de l’amidon (enzymes)

     

     

     

     

    4) Voie des huiles :

    En extrayant l’huile de graines de plantes oléagineuses « cultivées », telles l’huile d’arachide (utilisée par M. Diesel et M. Otto), l’huile de palme,  l’huile de tournesol, et l’huile de colza (ces deux dernières étant les principales en Europe). Celles-ci peuvent-être utilisées dans les moteur Diesel à raison de 5%1 sur les moteurs récents mais en raison des améliorations techniques de ceux-ci et des caractéristiques de fluidité et d’impureté des huiles, on ne peut augmenter le pourcentage d’huile dans le carburant sans les transformer par un procédé chimique en un composant se mélangeant « parfaitement » avec le diesel (20% maximum de biodiesel1, mais on peut fonctionner à 100% si on effectue des modifications sur le moteur) et qui ne pose donc plus aucun problème au moteur. Ce nouveau produit est appelé « biodiesel » (génériquement) ou selon les cas « ester méthylique »,  « diester» (marque commerciale),…

    Le biodiesel peut aussi être créé à partir de déchets agro-alimentaires : graisses animales, huiles de poisons, huiles et graisses provenant de restaurants,… ou même de centre d’équarrissage (cependant, vu le caractère « agronomique » de cette études cette voie ne sera pas étudiée)

     

     

    (http://www.terre-finance.fr/analyses/the-lounge/biodiesel-colza.png)

     

     

    5) ce qu’il faut en retenir

    Ces procédés qu’ils soient mécaniques, chimiques ou biologiques demandent un transport des marchandises depuis les points de collectes, aux différents points de transformation et ensuite jusqu’aux points de redistribution. Des frais (énergies utilisées et polluants émis) sont donc réalisés entre la récolte et l’utilisation, et ceux-ci représente une part importante dans l’ACV des biocarburants.

    1 « La production de biocarburants dans les milieux ruraux du Québec » : MAMR et CEPAF

     

     

     

     

    « Les biocarburants en Wallonie » ValBiom, Mars 2003 »

    Si on restreint l’étude de ce graphique, on peut voir qu’il faut autant d’énergie pour cultiver le colza que pour les transformations de celui-ci en biocarburants et que celles-ci représentent 42.5% (biodiesel) et 90%  (pour le bioéthanol) de l’énergie que fournira le biocarburant...

    Selon les chiffres de ValBiom, sans les sous-produits, la production de bioéthanol (à partir de betterave) sera très peu profitable, voir préjudiciable.

     

    6) Les deux filières principales dans nos régions

     

    En effet, de nombreuses études ont souvent des manques sur les données agronomiques liés aux cultures, des données parfois impossibles à saisir (rejet exact de N2O d’une surface agricole sont liés à de très nombreuses variables) et cela le serait d’autant plus en cas d’étude complète de toutes les sources de biocarburants. Les analyses de cycle de vie des biocarburants dans le monde entier représentent un travail plus que titanesque1.

    Restreindre le champ d’étude ACV des biocarburants est le seul moyen d’avoir des réponses tout en nous éloignant sans doute beaucoup2 de la « vrai » (des les vraies) réponse(s)

    1,2 (voir chapitre 3)

    a) le colza

     

    (http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Colza_4_mai_20h48.JPG)

    Le colza est très gourmand en azote (plus du double que ce que demanderait du blé ou le tournesol pour pousser tout en produisant la même biomasse).

    La culture absorbe énormément d'azote. La fertilisation totale du colza doit apporter entre 140 et 200 unités d'azote/ha avec des engrais chimiques ou organiques (lisier et purin notamment). Avec  les pollutions et perturbations sur les écosystèmes que cela peut, non provoque car même en ayant les meilleurs techniques agricoles, une partie des engrais sera perdue et donc rejetée dans le milieu.

    Ces quantités d’engrais3 azotés pouvant poser divers problèmes, outre la pollution des nappes phréatiques et des eaux de surface, lors de leur dégradation par les micro-organismes du sol, duprotoxyde d'azote ou N2O, un GES 300 fois plus actif (en termes d’impact sur le réchauffement climatique global à quantité équivalente) que le CO2 et ayant un plus long cycle atmosphérique que celui-ci. 3(Certains engrais chimiques azotés émettent du N2O durant la fabrication)

    Si ce gaz indésirable n’a pour l'instant pas été la source majeure du réchauffement climatique, c’est parce que son taux dans l’atmosphère est resté encore faible par rapport aux taux importants (et toujours croissants) de CO2 déjà observés.

    L’avantage de cette culture est qu’elle n’abime pas structurellement le sol, et sa récolte est facile : la moissonneuse-batteuse récupère les graines et les résidus peuvent être alors utilisés comme combustible, comme engrais-amendement sur site,…

     

     

    Autres problèmes et solutions liés au colza

    a.   Azote

    Ces engrais mis en grosse quantité sous forme organique peuvent apporter des germes potentiellement dangereux pour le bétail et les nappes phréatiques.

    Ils peuvent ruisseler (en cas de purin ou de lisier), entrainer des nuisances olfactives, …

    Les engrais sous forme chimique demandent de l’énergie pour être produits, ils sont donc le premier intrant dans l’ACV des biocarburants (ceux-ci nécessitant une énergie fossile pour les fabriquer). Tous ces engrais ne pouvant pas être utilisés partout (certains sols trop poreux ne sont pas capable de recevoir de grande quantité d’azote, mais d’autres plantes moins demandeuses d’azote peuvent être utilisées).

     Dans le cas de pluies, les terres et matières contenant l’azote peut être entrainé dans les eaux de surface (et côtières) et provoquer de l’eutrophisation, 

    Il y a toujours une quantité d’azote percolant. Cet azote pouvant polluer une nappe et la rendre inutilisable (ex : l’absorption d’eau chargée en azote provoque le syndrome de « l’enfant bleu » (méthémoglobinémie) chez les très jeunes enfants).

     

    b.    méthodes amélioratives

    L’enfouissement des pailles (peu profondément), faire un compagnonnage avec du lupin en encore ne pas labourer le sol (éviter de relarguer du carbone stocké dans le sol) sont des techniques pour diminuer les désagréments liés à cette culture.

    b) la betterave sucrière

    La betterave est une plante sarclée, ce qui produit des risques de ruissèlement, et comme la partie utilise est sa racine, celle-ci doit être arrachée du sol avec de puissantes machines, provoquant donc après la récolte de gros problèmes de ruissellement des terres.

    Cette plante nécessite de grande attention en termes de désherbage et une grande quantité de potassium. Cette fragilité vis-à-vis de la concurrence par adventices amène à d’importantes et nombreuses pratiques de désherbage et de lutte contre les « nuisibles » : mécaniques (le sarclage) et chimiques (herbicides, insecticides, nématicides et fongicides) posant ainsi une menace sur la nature.

    a.   Ruissèlement

    Comme cette plante est sarclée et ne supporte pas la concurrence, la terre aux alentours du semis reste longtemps sans couvert végétal, ce qui la soumet au ruissèlement lors de pluie (ainsi qu’après arrachement de la racine). De grosse quantité de terres peuvent être perdue durant une rotation de betterave (plusieurs tonnes par ha) ainsi que tous ce que contenait ce sol : engrais, pesticides,…

    b.   Pollution en potassium

    Le potassium (K) reste majoritairement bloqué dans le complexe argilo-humique mais il peut être entraîné (avec les terres) par ruissèlement et celui-ci a une capacité d’eutrophisation supérieur (normalement il s’agit d’un facteur limitant) à l’azote ou le phosphore.

     

    Sources : Wikipédia (betterave sucrière, colza) ; « Phytotechnie théorie : M Robberts H.»,  « Préservation des écosystèmes : Mme Piroton S. », « Perturbations des écosystèmes : Mme Piroton S.» (Cours 2ème et 3ème bachelier en agronomie finalité gestion de l’environnement)


    Chapitre 3 : Que savons-nous sur le « bilan carbone »
    et le bilan énergétique des biocarburants

     

    (http://studentchronicles.wordpress.com/2009/09/15/le-triptyque-de-lecologie-meurtriere-i-les-biocarburants/)

    L’étude du cycle de vie des biocarburants et complexe, chacun des cadres roses du schéma ACV (simplifié) des biocarburants contient plusieurs sous-titres méritant de longues études (ex : production des engrais) ce qui amène, selon la manière d’effectuer les recherches et calculs, de nombreuses différences entre les recherches effectuées sur ce domaine.

    L’analyse du cycle de vie s’établit sur la notion de développement durable. C’est une méthode d’évaluation environnementale qui permet de quantifier les impacts d’un produit (bien, énergie, service, procédé) tout au long de son cycle de vie. Cette analyse démarre à l’extraction des matières premières qui composent ce produit jusqu’à son élimination en fin de vie (ici sa combustion et les pollutions émises), en passant par toutes les phases de distribution et d’utilisation. Le but est de réduire la pression d’un produit sur les ressources et l’environnement tout au long de son cycle de vie. Il faut donc effectuer 4 grandes phases :

    La définition des objectifs et du champ de l’étude (système à étudier), L’inventaire des flux qui traversent le système, L’évaluation des impacts sur l’environnement, L’interprétation des résultats.

    J’ai donc travaillé avec différentes ACV, les différences se fait par les objectifs, flux et milieu pris en compte.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Sur  ces premières données provenant de  biorefinery.comon peut comparer deux études portant sur l’économie GES effectuée par l’utilisation de biocarburant et observer que les résultats, même s’ils sont positifs, ont des écarts très importants (20-30% selon les filières). Ainsi l’étude de l’Ademe donne un gain (réduction d’émission de GES) de 61% pour l’éthanol de betterave alors l’autre ne donne que 32% (la nouvelle version de l’étude de l’Ademe effectuée en 2008 donne aussi 35%), elles donnent aussi 53% pour le colza, et l’Ademe donne encore une fois un chiffre plus important : 70%. Mais les 2 études correspondent sur un point, le biodiesel de colza permet d’économiser 65% d’énergies fossiles

    Ces dissemblance ne sont pas totalement liés à la différence d’unité de calculs (CO2 émis soit par km soit pas MJ), mais aux données prises en compte. Dès lors, il nous faudrait d’autres sources d’informations qui  confirmeraient ou infirmeraient ces données.

    Après de multiples recherches sur le web, le constat est décevant, une part importante de la documentation disponible (sur le web normal) provient de pro-biocarburant (biorefinery, ValBiom,…) ou de distributeurs d’énergie. Comme ces derniers en tirent profit, il est difficilement crédible que ces informations puissent être neutres : la documentation d’une qualité scientifique objective (car les articles accessibles sont souvent très tranchés dans un sens ou dans l’autre) fait défaut !

    1) L’analyse du cycle de vie des biocarburants local

    Sur la douzaine de textes (majoritairement scientifiques : Elsevier, Web of sciences,…) lus (articles de revues scientifiques, étude de l’ADEME, étude ValBiom, livre de journaliste,…) le constat est variable mais est toujours positif à la condition sine qua non  que ceux-ci soient produits dans un pays ayant une législation environnementale contraignante et utilisés dans celui-ci.
    Nos biocarburants utilisés et fabriqués ici en Europe répondraient aux objectifs environnementaux  
    (abordés dans ce chapitre), mais les études ayant ensuite fait la démarche de se poser la question sur ceux importés de pays moins exigeants tel le Brésil montrerait un bilan carbone nettement négatif lié à la coupe de la forêt primaire, à sa mauvaise gestion, à sa mise à blanc part le feu et par libération du carbone stocké dans le sol.

    C’est un phénomène passé en revue ou étudié dans d’autres articles, le Land Use Change (changement d’affectation des sols) provoque toujours un bilan négatif car selon les études, une forêt transformée reviendrait au bilan carbone zéro après 30, 50 à 140 (selon les études²) ceci est très variable à cause des milieux étudiés (prairie pérenne < foret caducifolié transformée et non labourée < mise à blanc par brulis en Amazonie…)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    (http://www.les-vegetaliseurs.com/article-41811-lesbiocarburants.html)

    Comme nous pouvons le voir dans ces 2 études, dont l’ancienne de l’ADEME de 2002 (qu’ils ont été obligé de recommencer vu quelques fautes : le LCU n’avait pas été correctement étudié selon leur propre aveux pour expliquer la mise en œuvre d’une deuxième étude) les biocarburants produits dans des pays ayant et respectant une législation environnementale sans LUC, permettraient d’émettre beaucoup moins de gaz à effet de serre, notons que si on devait écouter l’idée fausse que le bilan GES était zéro, l’économie serait de 100% au lieu de tourner autour de 49-55% pour le biodiesel de colza. Il faut aussi signaler un chiffre potentiellement négatif pour l’éthanol de blé (normalement à 33%) pouvant varier de -10 à 70% d’économie. Ces chiffres s’expliquent, comme dans le tableau ci-dessus par l’utilisation de carburants fossiles lors des différents stades (fabrication, transformation, transport, engrais,…)

    On peut observer que des 2 biocarburants que nous étudions, le bioéthanol est nettement moins intéressant que le biodiesel car l’éthyl-tertio-butyl-éther (ETBE) nécessite pour sa production des produits chimiques dangereux (ex : acide sulfurique) et une grande quantité d’énergie qui rend son bilan énergétique plus faible que l’extraction de l’huile.

    Selon ValBiom, les différentes études qu’ils ont lues montrent un ratio de 2-3 pour le colza (et de 1-1.4 pour le bioéthanol de betterave), c'est-à-dire que pour une unité de carburants fossile utilisée on produit 2-3 unités d’énergie renouvelable (mais ces chiffres prenant en compte des sous-produits)

     

     

     

     

     

     

     

     

    La nouvelle étude menée par l’Ademe (en 2008) tenait cette conclusion

    "Hors changement d’affectation des sols, la réduction du niveau d’émission de gaz à effet de serre se confirme pour l’ensemble des filières, le gain qu’elles présentent étant supérieur à l’incertitude ou à l’influence des choix méthodologiques.  Le niveau exact de réduction est plus délicat à évaluer et dépend fortement de différentes  hypothèses. Les trois paramètres pilotant ces niveaux restent le rendement agricole à l’hectare, les apports d’engrais et émission N2O afférentes), ainsi que l’intensité et les sources énergétiques du procédé de transformation".

    (http://www.enerzine.com/6/8478+les-conclusions-sur-les-performances-du-biocarburant+.html)

    2) Les biocarburants et le  Land Use Change 

     La déforestation des forêts ombrophiles tropicales ou l’utilisation de tourbière provoque un énorme relâchement de carbone stocké dans le sol et de méthane dans le cas de l’Asie du sud où des tourbières sont drainées pour planter des palmiers à huile.

    Cette déforestation déjà pointée du doigt est renforcée par notre demande de biocarburant, surtout le bioéthanol de canne à sucre venant du Brésil, renforçant encore notre empreinte sur ce milieu.

    « La fabrication de biodiesel issu d'huile de palme permet une réduction de 80 pour cent des émissions par rapport aux combustibles fossiles. Cependant, si le palmier est cultivé sur des terres arrachées à la forêt tropicale, les émissions de gaz à effet de serre peuvent être 800 % plus importantes ! Et si les terres proviennent de tourbières en forêt, les émissions peuvent alors augmenter de 2 000 pour cent ! »

    (http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2151_bilan_emissions_CO2_biocarburants.php : 26 octobre 2009)

    Je ne chercherais pas si ces chiffres ont des vrais bases scientifiques mais une étude1 donne une période de plus de 140 ans dans le cas d’un brulis effectué sur une forêt tropicale avant que le bilan carbone retombe à zéro grâce aux émissions que les cultures sur 140ans auront permis d’éviter par rapport à l’utilisation d’énergie fossile. Ce qui est inacceptable car en plus cette terre, de forêt aura vu disparaitre tout sa biodiversité à l’avantage de la canne à sucre, du palmier à huile, de l’herbe à éléphant OGM, d’eucalyptus ou toute autre culture qui fera détruisant ce lieu.


     

     

    Chapitre 4 : Autres questions sur les biocarburants

     

    Nous sommes effectivement encore sous-informés, les biocarburants posent bien d’autres questions

    Quels sont les autres questions ?
    (Questions ouvertes)

    ð  Quels sont les impacts liés intra-cultural de ces plantes ?

    ð  Impacts écologique et GES

    ð  Changement d’utilisation des terres et GES

    ð  Avec le LUC, peut-on espérer un intérêt écologique

    ð  Y a-t-il des différents lors de l’utilisation de techniques et de méthodes agricoles différentes ?

    ð  Y a-t-il un raccord entre informations disponible et scientifiques ?

    ð  Les agriculteurs locaux ont-ils la sensibilité nécessaire ?

    1) Les Changement d’affectation des sols et la biodiversité en Europe et dans les pays du sud

    En Europe

    Le système des jachères anciennement utilisé pour que le sol puisse se « reposer » c'est-à-dire, refaire son stock de matières organiques (herbes et leurs racines poussant sur la jachère), minéraliser les matières,…
    il  fut abandonné grâce aux « progrès » de l’agriculture moderne (machines plus puissantes, engrais,…).

    Dans le cadre des surplus de production et de la protection de la biodiversité, des quotas de jachère ont été imposés. En France, en 2002, il y avait 1.3 millions d’hectare de jachère, l’objectif 2010 de ce pays si proche : entre 1.5 et 2 millions1 d’hectare consacrés à cette production. L’objectif biodiversité est donc mis à rude épreuve. 1(www.chambres-agriculture-picardie.fr/.../kit_peda_biomasse_complet_DC. pdf)

    Dans les pays en voie de développement

    Indonésie : record en 2007 pour le pays « détruisant le plus rapidement ses forêts primaires » elle a perdu 72% de celles-ci dans le but principal : la plantation de palmier à huile, ceci le plaçait à la troisième place des pollueurs en GES (très nombreux feux de forêt,…) après les USA et la Chine.
    Le constat est semblable au Cameroun ou au Brésil ou tous les ans des hectares sont rachetés pour produire « l’or vert ».


     

     

    2) Les biocarburants VS la faim

    Accusé de réduire à la faim les plus pauvres et/ou de l’accroissement des prix des matières agricoles, ceux-ci subissent aussi, devant parfois arrêter les usines, mais sont-ils plus victimes que coupables ?

    Chez nous ce phénomène ne nous semble pas toujours importants, mais certaines choses peuvent nous obliger à y réfléchir (comme exprimé par les caricatures ci-dessous, ne serais-ce que par le titre évocateur de leur lien) par exemple la déclaration de Chake Nuha (Paraguay 24/4/2007) des pauvres voyant les cultures vivrières partir, remplacées par des plantes pour faire du carburant. Mexique 2007, le prix de la « tortilla » (à base de farine de maïs et plat principal des pauvres) à doublé. Car nombreux sont les pays ayant connu des « émeutes de la faim » en 2007 (Pakistan, égypte, Bolivie,…)

     

     

     

     

     

     

    (http://www.fusina.net/news/news-Biocarburant__une_connerie_monumentale-484.html)

    Comme l’avait survolé le point sur les intérêts financiers, les écologistes et philanthropiques géants des matières agricoles ont oublié l’ancien argument « produire plus pour stopper la famine », puis « les OGM pour produire plus et arrêter les famines » car ces sojas (du paragraphe précédant) sont transgéniques ne serve à nourrir personnes, peut-être faudra t-il des OGM pour produire assez de nourriture ET de biocarburants pour contenter tout le monde, tant mieux pour eux. Mais plus étonnant c’est leur important bénéfice en 2007 qui furent largement dépassé en 2008 (http://www.grain.org/seedling/?id=598)

     

    « Alors certes, les biocarburants ne sont pas les seuls responsables de la hausse du prix de ces matières agricoles : la hausse du cours du pétrole, le choix politique de ne plus subsidier ces produits pour libéraliser le marché (ce fut le cas au Mexique concomitamment à l’émergence des biocarburants) et la sécheresse qui a frappé durement ces dernières années les pays producteurs, sont les autres facteurs qui expliquent la hausse. Néanmoins, le besoin exponentiel de biocarburant constitue la cause majeure de la flambée des prix, du fait de notre système d’économie de marché. » (http://studentchronicles.wordpress.com/2009/09/15/le-triptyque-de-lecologie-meurtriere-i-les-biocarburants/)

     

    Conclusions

     

    Les biocarburants, bien que leurs ACV semblent controversées (comme pour la plupart des ACV), montrent que dans les mesures actuelles de production et terme de quantité et de qualité (tant qu’il sont produit dans des pays ayant une forte législation environnementale) apportent en effet une solution aux défis énergétiques et climatiques grâce à une réduction de l’utilisation des carburants fossiles, il semble toutefois que leurs bilans soient négatifs si ceux-ci sont produit avec un changement d’affectation des sols (LUC) et extrêmement négatifs si les terres sont prises sur une forêt tropicale (et sans oublier la destruction de biodiversité que cela induit).

     

    Les recherches m’ont amené à réfléchir d’avantages aux sujets annexes et connexes, partant de la recherche sur le bilan GES et énergétique, j’ai du rechercher des informations agronomiques de base pour pouvoir me poser la question du protoxyde d’azote et du carbone stocké dans les sols.

    Cette dernière information m’a conduit à me poser des questions sur les sols tropicaux, le LUC et les importations de biocarburants. La complexité grandissante des informations m’a fait changer plusieurs fois d’opinion sur les biocarburants selon les conditions qui doivent s’appliquées aux suivis de l’objectif « environnemental » des biocarburants (mais ceci n’est pas le seul objectif, ce qui m’est apparu lors de ma recherche sur les producteurs).

     

    Il convient donc de dire que leurs avantages et inconvénients dépendent surtout de la méthode de production primaire des plantes destinées à cet usage non alimentaire et des points de vue.

    -Les avantages environnementaux apparaissent dans le cadre d’une fabrication limitée et locale.

    -Contrairement à annoncé, le bilan carbone (neutre) ne va pas de pairs avec le bilan GES des agro-carburants, car même s’ils sont positifs, le taux d’économie (de carburants fossiles), ne dépasse pas 65% (biodiesel de colza).

    -Sous réserve de plusieurs (nombreuses) conditions, les biocarburants s’avèrent effectivement être une partie de réponse aux préoccupations énergétiques et environnementales


     

     

    Bibliographie

     

    Articles obtenus sur des bases de données scientifiques (Elsevier,…)

    « Bilan énergétique et gaz à effet de serre : perspectives agricoles » ; Raymond REAU (Cétiom,

    INRA UMR Agronomie) OCL VOL. 13 N° 2-3 (MARS-JUIN 2006)

    -“Biofuels, Land Use Change, and Greenhouse Gas Emissions: Some Unexplored Variables”; Hyung Taekim, Seungdo Kim and Brucee Dale;  Environ. Sci. Technol. (2009), 43, 961–967

    -“Exergetic evaluation of the renewability of a biofuels”; Richard Berthiaume, Christian Bouchard, Marc A. Rosen; Exergy Int. J. 1(4) (2001) 256–268

    -“Greenhouse gas footprints of different biofuel production systems”; Ric Hoefnagels , Edward Smeets, André Faaij; Renewable and Sustainable Energy Reviews 14 (2010) 1661–1694

    -“Life cycle assessment of biofuels: Energy and greenhouse gas balances”; E. Gnansounou, A. Dauriat, J. Villegas, L. Panichelli; Bioresource Technology 100 (2009) 4919–4930

    -“Resource use efficiency and environmental performance

    of nine major biofuel crops, processed by first-generation conversion techniques’’ ; Sander C. de Vries, Gerrie W.J. van de Ven, Martin K. van Ittersum, Ken E. Giller ; biomass and bioenergy34 (2010) 588–601

     

    Livres

     

    -« La faim, la bagnole, le blé et nous » ; Fabrice Nicolino ; Fayard (2007)

     

    Autres

     

    Bilan des émissions de CO2 issues des biocarburants : une réponse complexe au cas par cas » ;Christophe Magdelaine/notre-planete.info; http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2151_bilan_emissions_CO2_biocarburants.php (26 octobre 2009)

     Biocarburants : avantages et inconvénients » ; ? ; www.Economiesolidaire.com  (3 mai 2010)

    -« J’entreprends@school : guide de l’animateur » ; Groupe One ; publié par l’agence de stimulation économique (2009)

    -« La production de biocarburants dans les milieux ruraux du Québec » ; Luce Bergeron, Guy Langlais, Frédéric Lebel et André Vézina (CEPAF) ; (mai 2007)

    -« Le cahier de l’énergie » ; Roxane Keunings (IBGE), Fabrice Lesceu (asbl Coren) et Leen Van Gijsel (Green Belgium) ; ?; (2008)

    -«Le commerce de la faim : les grandes entreprises persistent et signent » ; ? (grain.org);http://www.grain.org/seedling/?id=598 (1 mai 2009)

    Les biocarburants souffrent d'un bilan plus que mitigé au niveau environnemental » ; Christophe Magdelaine/notre-planete.info ;  http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2347_biocarburants_bilan_environnement.php (15 avril 2010)

    -« Les biocarburants rattrapés par l’inflation des matières premières agricoles » ; Dominique Baillard ; www.legrandsoir.info (9 octobre 2007)

    -« Le Triptyque de l’Ecologie Meurtrière (I) Les Biocarburants » ; Yvan L ;http://studentchronicles.wordpress.com/2009/09/15/le-triptyque-de-lecologie-meurtriere-i-les-biocarburants/ (15 septembre 2009)

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