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Par Los Niños de Gaïa le 7 Novembre 2014 à 00:32
L'âme d'un paysan urbain
Déjà jeune, j'étais intéressé par les problématiques environnementales. C'est l'avenir me suis-je dis : travailler avec et pour l'environnement et j'ai ainsi choisi des études agronomiques (section environnement).
Découvrant que ce qui m'intéressait c'était la vulgarisation et aider les gens je me suis tourné vers un côté plus social, le master en interfaces sociétés-environnements.
Étrange, comme de nombreux autres dans mon cas, l'agro ne m'a pas quittée. Que ce soit ici ou ailleurs (au Pérou), le vert m'attire, j'aime visiter les beaux potagers et micro-maraîchages comme certains visiteraient un muséeverger - jardin des fraternités ouvrières de Mouscron
Mon jardin en juilletLe sol, l'agronomie des sols vivants, cet envie et ce plaisir de voir sortir de sol ce qu'on a planté, de les voir s'épanouir jusqu'au moment de la récolte. De découvrir la croissance des plantes et d'avoir "son" espace de verdure.
Maintenant que le projet du Jardin de la Patcha, ce micro-maraîchage participatif de 1500m² à juste 3 km du centre ville, avance, je me posent des questions.
C'est un retour à la terre, en tant qu'animateur potager (je ne suis pas un "maraîcher" vu la superficie actuel)le. En pleine ville je me suis pris d'envie de montrer au gens ce qu'était la permaculture sur une "grande" surface, de faire une démonstration utile au sein d'un quartier de Liège. En fait je me sens une âme de paysans urbain, un homme qui en contact avec la nature gère le paysage crée un coin de beauté productif. Je veux sensibiliser les gens à la nature et à l'agriculture bio.
J'espère que ce concept de micro-maraîcher participatif urbain deviendra un lieu de détente familial, comme certains vont au parc ou au cinéma et que les enfants demanderont à visiter le jardin et que la passion se transmettra.
Finalement, une fois que ce jardin sera terminé grâce à vos soutiens et votre participation, n'aurais-je atteint une partie de mon but, faire de la sensibilisation à l'environnement et à l'agronomie du sol vivant en travaillant par et pour la nature avec le public ?
Facebook : aidons l'asbl LNG à ouvrir le Jardin
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Par Los Niños de Gaïa le 19 Janvier 2015 à 00:11
Le chemin
Nous défendons certaines valeurs et nous tenons à le faire avec un certain angle d’approche.
Soit
- L’insertion, l’intégration, la cohésion et la mixité sociale.
- L’éducation Relative à l’environnement, la protection de la nature et sa sauvegarde
- la promotion des modes de vie durables, le buen-vivir, le vivre ensemble, la simplicité volontaire
- L’utilisation Rationnelle et Responsable des Ressources (diminuer empreinte biologique)
-La promotion de l’agroécologie et de la permaculture
Bref, notre ligne de conduite est de réussir à vivre selon notre valeur « non profit » c'est-à-dire vouloir vivre simplement, avec le confort jugé minimum selon nos standards sans chercher à nous enrichir tant qu’on en assez pour vivre et respirerParti d’un intérêt général pour l’environnement et les questions de pollutions, nous nous sommes formés aux économies d’énergies (nous y reviendront au final de la boucle).
Les éco-gestes, ou comment apprendre à économiser les énergies (et l’eau) afin de gaspiller moins, de polluer et moins et d’économiser de l’argent. En effet un superbe moyen d’aider des personnes défavorisées dans l’optique de l’environnement (les râleurs diront, ce n’est pas en économisant l’eau quand je me brosse les dents que je change qqch au monde)Évidemment, et c’est dans l’ordre logique, afin de faire une transition énergétique il faut d’abord réduire notre consommation et promouvoir les différentes sources d’énergie renouvelables et ce en rapport avec les problématiques de raréfaction des ressources en énergies fossiles et fissiles (et des problèmes de pollutions liés)
http://thierrycurty.fr/
Ensuite, via les études en sciences et gestion de l’environnement (interfaces sociétés-environnements) nous avons commencé à nous questionner sur des problématiques où intervenaient plusieurs acteurs afin de voir comment « concilier » les points de vue.
(cas ferme des 1000 vaches, implantation d’éolienne, inondation Tubize, Tuberculose bovine à la côte d’or,…)
Pour faciliter le dialogue, il faut réussir à découvrir les différents points de vue et vision du monde des intervenants et afin de gérer des problèmes il faut pouvoir utiliser des connaissances empiriques et scientifiques. C’est la même chose lorsque se lance dans un maraîcher bio ou quand on fait de la « coopération au développement », il faut se baser sur des connaissances profanes et expertes.Et c'est ainsi que nous avons découvert un outil magnifique, un outil de développement personnel qui est aussi un sujet qui permet de lier les personnes : le jardinage. Source de plaisir et de fierté, le potager est l'un des plus beaux outils.
« Le jardin est une méditation à ciel ouvert, un secret révélé à qui le mérite ».
Ghislaine SchoellerJe ne referais le développement du livre l’insertion et la cohésion sociale via l’environnement : les jardins partagés. Mais découvrant cet outil de convivialité, nous avons commencé à parle de l’agroécologie et de la permaculture et de ses principes humains.
Si bien qu’on finit par se poser des questions sur la simplicité volontaire, ou la recherche du bonheur via le bien-être et les bonheurs simples plutôt que par le bien-avoir et le toujours +
Cette valeur philosophique est humaine se confronte malheureusement à une autre vision, celle de ceux qui dirigent, ceux qui font pression pour nous forcer à travailler + pour gagner moins.
Ainsi les questions de démocratie réelle (le vrai pas la démocratie bourgeoise, il faut suivre). Se posant dans le camp des exploités, on se doit de protester contre l’oligarchie, le système dette (ou la fausse dette publique) et la « valeur travail ».Une fois qu’on met le pied dans l’engrenage, difficile de faire machine arrière, on se tourne vers les timoniers de l’éducation populaire (appelée parfois éducation permanente si on accepte de ne pas nuire).
Pour se changer les idées, nous apportons nos connaissances au Pérou afin de leur éviter nos erreurs (métropole polluée, révolutions vertes, etc.) et afin de ramener de là-bas philosophies, semences et savoir-faire.
On ne pouvant que confirmer notre chemin « buen-vivir » ce qui forcément nous a mentalement conduite à l’objection de croissance ou plus simplement, nous avons vu que croire à la croissance économique avec une foi toute pieuse ne conduirait à rien de positif et même à plus de destructions humaines et environnementales
Et donc nous revenons à notre sujet de départ « l’Utilisation Responsable des Ressources » en effet ces « ridicules » éco-gestes au final, c’est déjà une lutte contre le toujours plus, c’est utiliser moins et mieux.Avons-nous perdu la joie ? Certainement pas, au contraire
Quelle joie de se dire « je veux faire quelque chose d’utile afin d’aider les gens tout en protégeant la nature et la biodiversité ». On a fait un choix, la sobriété heureuse, privilégier les contacts qui nous font nous sentir mieux, les plaisirs simples comme avoir les mains dans la terre afin de faire pousser des légumes bio que viendront récolter des familles avec (on l’espère) la même joie que nous éprouvons.
Ainsi, afin de faire vivre notre asbl, notre Jardin de la Patcha, nos projets sud,...
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Nous effectuons une douzaine d’animations différentes sur des sujets socio-environnementaux, des activités autour du jardin sur demande. Et nous effectuons (sauf durant l’été) des conférences tous les 15 jours à Liège avec une animation et une table de conversation en espagnol sur un sujet connexe.
Merci pour votre soutien (communication, financier, matériel ou physique)
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