• Mise en constat de l'agriculture

    Qu’est-ce que l’agriculture biologique ?

    Mode de production basée sur l’activité biologique des sols, et dans laquelle ne sont utilisés ni produit de synthèse (pesticides issu de la pétrochimie,…)  ni d’engrais soluble

    Il s’agit d’une démarche globale visant une agriculture « propre », respectueuse de l’environnement pour des produits de qualité

     


    partie : mise en constat

     

      

    Constat (pas toujours très objectifs) de l'agriculture dite "conventionnelle"

    Après la seconde guerre mondiale, l’Europe de l’ouest a glissé d’une agriculture dite « traditionnelle » vers celle dit « intensive » mais le vrai basculement ce fit dans les années 60, période des pires dérives agricoles (surdosage des engrais, des pesticides, utilisation de produits dangereux,…)

    Depuis les années 80, les agriculteurs sont très surveillés et subisse de très nombres et lourds règlements et un laborieux travail de paperasse

    Cette agriculture intensive se caractérise par

                 

                - Motorisation et mécanisation

                - Demande croissante en pétrole (carburant, fabrication d’engrais et pesticides)

                - Simplification des rotations de culture, adoption de la monoculture

                - Recours aux fertilisants (industriel) et moins aux effluents d’élevage (fumier, purin,…)

                - Utilisation de produits de traitement (fongicides,….)

                - course aux rendements

                - Spécialisation (ex : pays de Herve : ferme de production céréalière, Ardenne : production laitière) et donc disparition du fumier (avec paille) par le lisier (laver, donc diluer dans de l’eau)

                - Recours à du matériel génétique adapté, disparition des variétés

                -…

    Ce qui provoque des répercutions

    -          Disparition des petites exploitations

    -          Pollutions des sols

    -          Perte de biodiversité sauvage et domestique

    -          Pollutions des eaux de surface et des nappes phréatiques

    -          Uniformisation et standardisation des productions, de la biodiversité génétique, disparition des races et variétés locales

    -          Modification du paysage, destruction des bocages et haies

    -          Diminution de la main d’œuvre

    -          Endettement des agriculteurs

    -          Conditions de vie déplorable des animaux en batterie

    -          

      IL NE FAUT PAS OUBLIER que l'agriculture bio influence (positivement) LA CONVENTIONNELLE

    Pourquoi le bio a-t-il tant de succès ?

     

    1) les consommateurs cherchent des produits de qualité

     

    -          Chaque crise (vache folle, dioxine, …) a causé des peurs et des interrogations sur ce que contenait son assiette, il se pose de plus en plus de question sur les engrais, les pesticides, les conditions de vies des animaux,…

    -          Sensibilisation à l’environnement, (surtout dans les pays scandinaves), acheter bio est considérer comme favoriser des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement

    -          Recherche de produits de qualité, de produits du terroir, de produits non uniformisés, de goûts,

     

    2) choix des agriculteurs et atouts

     

    -          Pour des raisons de santé (1er raison surtout des premiers exploitant) ou philosophique

    -          Diversification agricole (la disparition des petites ferme conventionnelle à pousser certains à choisir le bio)

    -          Ne Voulant plus  travailler sous poids des grands distributeurs et des industries agro-alimentaires (dirigeant prix et production)

    -          Besoin de plus de main d’œuvre >< machinisme

    -          Moins de stress mais ce ne pas plus cool car il faut trouver comment distribuer, il y a des contrôles, plus de formalité (paperasse)

    -          Moins dépendant de l’extérieur (engrais,…)

     

    3) moins de problèmes environnementaux

     

    -          Restriction en matière de pesticides et engrais limitant ainsi les problèmes de pollution du sol et de l’eau, évitant une très grosse partie du problème des résidus

     

    Obstacles au bio

     

    1) Difficultés d’écouler ou grand distributeur (et retrouver le risque de devoir fournir des produits calibrés)

     

    -          Bien que l’opinion publique est favorable la demande et l’offre reste « assez faible »

     

    2) Reconversion : en effet un agriculteur  doit faire une démarche (2 ou 3 ans) pour vendre ses produits avec une appellation bio (il a le droit, a marqué l’année précédente « en conversion vers le bio »)

    Le temps que ses terres et animaux « éliminent » (avec vérification) les produits interdit en agriculture biologique

    -          Lors de la reconversion, l’agriculteur doit répondre au cahier de charge de l’agriculture bio

    -          Automatiquement ses rendements diminuent et donc il en va de même pour ses revenus (malgré une aide fournie pour la conversion)

    -          Il a besoin de plus de mains d’œuvre, le coût en bio sont plus grands

    -          Il ne peut pas palier à la perte de rendement en vendant plus chère ses produits (puisqu’ils ne sont pas  « bio »)

    3) Crédibilité

    -          Image négative d’un partie des précurseurs, mais on peut dire que maintenant l’image du hippie est largement derrière nous 

    -          Différentes techniques bio et « philosophie »

    -          Manque d’études sur le sujet (calendrier lunaire, purin d’ortie et prêle,…)

    -          Présentation hétérogène des produits

    -          Difficulté de faire reconnaitre les produits pour une agrégation (voir phytopharmacie)

     

    4) Coût

    -          20% plus chère, mais on estime en moyenne qu’un « ménage bio » a un budget identique sinon inférieur à la moyenne des ménages belge mais ce n’est pas toujours le cas pour des fruits et légumes frais ils peuvent être au même coût voir moindre (ex : oignon rouge, car le conventionnel a traversé un océan)  

    -          Surcoût de production

    o   Dispersion des produits (un camion qui dessert des fermes bio, il doit faire plus de route que pour du conventionnel)

    o   Rendement moindre, besoin de plus de mains d’ouvre car plus de travail, coûts plus importants (dont des techniques agricoles), petite taille des exploitations, manque de matériel très performant, nécessité d’installation séparée et/ou spécifique

     

     

    Avenir : de plus en plus de consommateur pour une offre assez faible ce qui laisse la place à des reconversions et à « une nouvelle génération d’agriculteur » qui autrement n’aurait pas pu reprendre l’exploitation

     Actuellement les parts du marché pourraient être multiplié par 5

     

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