• pollution air et sol

    1er   résumé : pollutions et altérations du sol : le sol

     

    Pollutions des l’agriculture

    Chancre industriel

    Retombées (voir pollution de l’air)

     

    TEXTURE : répartition des particules minérales du sol  par catégorie de taille (sable, limon et

    Argile)

    STRUCTURE : mode d’assemblage des constituants solide du sol : agrégats

                            FORMATION DU CAH (complexe argilo-humique)

     

    Porosité : volume de vide (microporosité : air, macroporosité : eau)

    Solution du sol : eau + substances dissoutes (dont des nutritives)

     

    LE SOL

     

    Constitué d’éléments colloïdaux : argile et composés humiques

     

    CEC (capacité d’échange cationique) responsable de la capacité de rétention (adsorption) des cations (Calcium, magnésium, potassium,…)

    Taux de saturation = CEC/ [H+]

     

     

    LE SOL

    Rôles

    - support racinaire des plantes et arbres

    -filtre (eau, nappes souterraines)

    -accumule et met à disposition les éléments indispensables à la vie (eau, éléments nutritifs)

     

     

    Conséquence des activités humaines

     

    -Diminution du contenu en matière organique

    -perte de fertilité

    -acidification

    -érosion

    -imperméabilisation

    -compaction

    -pollutions diffuses et locales

    -Diminution de la biodiversité

    -Sur fertilisation

     

     

    Origines de la contamination des sols

                1-Naturelles : marine, tellurique, volcanique, cosmique, biologique, combustions,

    Radioactivité, érosion de roches,…

    2-Dues aux activités humaines

                -Apports direct sur les sols agricoles : engrais, effluents, pesticides,

    Produits phytopharmaceutiques…

    -diffuse : émission (activités industrielles, transport, agriculture,…) CCF

    -incinérations

    -industries métallurgiques

    -trafic

    -localisée d’origine industrielle

                Dont des Pollutions grave à fortes doses et durable

                (Minière, métallurgique, cokerie, décharges,…)

    (Mellery, Anton, Confrestu, ou la « Veille Montagne » à Grâce-Hollogne)

     

    Dégradation des sols

     

    -au niveau humique

                Il confère au sol, une bonne structure (grumeaux), une bonne rétention d’eau

                Et de minéraux

                Une bonne activité biologique (permet le recyclage du carbone et de l’azote)

                Humus stable : provient de cellulose, lignine,…

     

    Causes de diminution

    -Labour (surtout si trop profond)

    -séparation des spéculations agricoles (dont affecte le retour à la terre)

    -introduction de culture à faible restitution (patates)

    -érosion des sols

    -irrigation

    -acidification (liaison CAH)

     

    Compaction des sols

                Tassement des sol : diminution de sa porosité (sous effet d’une pression)

               

                Apparaît lorsque la pression de contact est supérieure à la portance du sol

     

                Tassement structural

                Diminution de l’espace poral structural

    (+ ou – réversible par ex : avec une sous-soleuse

    ou si c’est plus superficiel : agents climatiques, outils de préparation du sol)

     

    Tassement textural (compaction)

    Rare et difficilement réversible

     

    Le tassement – compaction

     

    Peut être exprimé par

                -poids volumique (g/cm³)

                - Porosité (%)

                -Résistance à la pénétration (pointe conique)

    (Fonction de la compaction et de la teneur en eau)

    -essai proctor et oedomérie (sensibilité au tassement)

               

                CAUSES

               

                            Diminution du taux d’humus (facilite la compaction)

                            Mécanisation

    -Émiettement du sol (travaux trop puissant)

                                        -Labour trop profond (dilution des MO)

                                       -Poids des équipements

                                       -vitesse de travail trop élevée

                                       -passage trop fréquent

               

                Conséquences

                            -baisse de l’infiltration (flaques, ruissellement,…)

                            -ralentissement du réchauffement du sol

                            -limitation des échanges gazeux

                            -difficulté de colonisation racinaire

                            -gleyfication

               

                Moyens de contrôles

                            -ctrl de l’état d’humidité des interventions

                            -apport d’amendement organique

                            -réduction du nombre de passage, poids des engins,

    Augmentation des pneumatique, pneus basse pression, double roues,…

                           

                            -curatifs : sous-solage sur sol ressuyer

     

    Érosion des sols

               

                Perte de matière solide de la couche superficielle : vent, pluie et ruissellement

                En équilibre avec le processus de constitution du sol (nature><accéléré)

                Accéléré (>10t/ha/an)

               

                -Cause

                            -Sols nu

                            -surpâturage

                            -pentes

     

    Érosion hydrique (précipitation, ruissellement)

                1) arrachement des particules du sol (effet splash)

                2) transport en suspension dans l’eau de ruissellement

                3) sédimentation en aval

     

                            1) quand la force érosive fait éclater les agrégats ou quand la force de

                                       Cisaillement de l’écoulement est supérieure à la résistance du sol

                            Provoque la formation de rigoles

                            (Agressivité et érosivité des pluie dépendent de l’énergie et volume des pluies)

     

                            2) écoulement superficiel de l’eau, la composition du sol, sa compaction,

     la formation d’une croûte de battance,… limite l’infiltrabilité.

    Érosion – griffes – rigoles – ravines (30cm)

     

    3) ralentissement : sédimentation (obstacle, diminution de pente,

    Diminution de vitesse, de débit, infiltration ,…)

     

    Facteurs de l’érosion  hydrique (voir suite)  

    A = R . K . L . S . C . P

    1er résumé : pollutions des eaux

     

    Cycle de l’eau

     

    1) –océans et eaux superficielles – évaporation –nuage- précipitation

    2) évapotranspiration

     

    Répartition :

    -97.2 % eaux salée

    -2.8% eaux douce

    80% solide

    20% souterraine

    -infime : eau de surface

    -0.001% vapeur

     

     

    La vapeur se condense et retombe 7/9 sur mers et 2/9 sur terres

    La pluie va alors

    -s’infiltrer dans les sols

    -percoler dans les nappes et rivières souterraines

    -ruisseler

    -évaporer

     

     

    Pollution par le mercure

     

    Causes directes : industrie (maladie de Minamata : libéré par industrie d’acétaldéhyde)

    Dans certains processus, son recyclage et sa récupération ne sont pas envisagés

    (Catalyseur)

    Mercurochrome, pesticides organomercuriels

    Causes indirectes : CCF

     

    Cycle biochimique

    Certaines bactéries benthiques transforment le mercure minéral en méthylmercure (puis en diméthylmercure

     

    Hg  Hg++  CH3Hg+  (CH3)2Hg

     

    Le diméthylmercure est très volatils alors que le méthylmercure non, il est très peu biodégradable et il passe dans le plancton en s’accumulant dans les chaînes trophiques

     

    Norme 0.5µg/l

     

    Métaux

     

     

     

     

    Pollution par les nitrates

    Origines : agricoles (chimique et effluents)

    -lessivage des sols forestier (surtout coupe à blanc)

    -eaux usées

    -CCF, combustion

     

    Effets

    -eutrophisation (moins grave que phosphore)

    -nitrite et ammoniac sont toxique

    -pollution des eaux de boissons (halogénure de nitrosyle => nitrosamines)

    Maladie de l’enfant bleu

     

     

    Pollution du phosphore et phosphate

     

    Origines : engrais, adoucissant, eaux usées d’élevages, industrie du phosphore, industrie alimentaire

     

    Substance eutrophisante

    Assimiler sous forme phosphate

    Eutrophisation : augmente le nombre des végétaux (dont algues filamenteuse, lentille d’eau,…)

    Défavorable aux organismes supérieures

    (Effet pH et oxygène en milieu limnique lentique)

    Augmente la portion d’ammoniac (non ionisé) dans l’eau (toxique)

     

    Normes phosphore total 1mg/l

     

     

    SUBSTANCES ORGANIQUES DE SYNTHESE

     

    Détersif

     

    Origine : ménagère

    Industrielle (fabrication)

    Utilisation secteur privé (blanchisserie,…)

     

    Agent de surface, permettant de « laver »

    Permet l’humidification des textiles et la dispersion des saletés

     

    (Composé d’une tête hydrophile et d’une queue hydrophobe (chaîne carbonée)

    LAS est biodégradable

     

    Adjuvants

    Faciliter l’utilisation, augmente l’efficacité des agents de lavage

    (Immobiliser les ions calcium)

    (Avant : utilisation de phosphate)

     

     

    Agents blanchissants

    Azurant optique (très mauvais pour la faune aquatique mais biodégradable)

    Chlore, perborate de sodium,… (Mauvais)

     

    Autres

    Parfumes, charges,…

     

    Adjuvant (zéolithes + NTA) préférable Z + citrates

    NTA + Ml => tératogène

    NTA +sédiments libère des Ml

    NTA + Chlore => chloramine (cancer)

     

     

    Conséquence :

    FORMATION DE MOUSSES

     

    -inesthétique

    -gênante pour navigation

    -contiennent des bactéries dont des pathogènes et risque de dispersion

    -empêche les échanges gazeux

    -ce qui perturbe le procédés d’auto - épuration

    -toxique pour les poissons (branchies) et augmente la pénétration de ETM

     

    -nuisent aux stations d’épuration

    -mauvais pour digesteur anaérobie

     

    -eutrophisation par phosphate et polyphosphate

     

    MOUSSES : Dépend de DBO, pH, brassage, protéines, concentration,

    Sels minéraux, calcium,…

     

    Pesticides

     

    -ancien rejet de résidus de synthèse

    -accident

    -Stockage

     

    Maintenant

    -utilisation

    -par voie aérienne

    -évaporation, gaz, aérosol

    -ruissellement

    -Percolation (en rivière souterraine)

    -

     

    Effet sur la biocénose

    -toxicité aigue (DL50, CL50)

    -toxicité chronique (cancer,…)

     

    Effet très important sur les biocénoses aquatique

     

     

    BIOCONCENTRATION

     

    1) Bioconcentration : accumulation d’une substance supérieure à celle de son alimentation (ou eau pour organismes aquatique)

    2) Biomagnification : Désigne l’accumulation progressive par la chaîne alimentaire

     

    Bioaccumulation = 1+2

     

    Pesticides dans l’eau

    Chaque : 0.1µg/l

    Pour plusieurs 0.5µg/l

     

     

    Pollution organique

     

    -Qualification

    -DBO5 (quantité d’ O2 Nécessaire aux bactéries pour dégrader

    La matière organique en 5 jours) 6mg/l

    -IPO (indice de pollution organique) (DBO5, ammoniaque, nitrite, phosphate)

    -5 : nulle et 1 : très forte

    -Population : benthique,…

     

    Nature

    -eaux usées

    -effluents industriels (lessives de papeterie,…)

     

    -Forte contamination bactériologique (hygiène) dont pathogène

    - Différent en milieu limnique lotique et lentique

     

     

     

    En milieu lotique

    -brassage et auto – épuration

    Va apparaître différente zone

    -normale

    -zone de dégradation avec décomposition active, pullulation de bactéries, consommation de l’oxygène et apparition d’organismes anaérobies,

    Si tout l’oxygène est consommée : zone sceptique

    -zone de restauration

    -eaux « propre »

    (Si peu d’oxygène : méthanobactéries, sulfobactérie (sédiment noirâtre : sulfure ferreux),…)

     

    Décomposeur produise de l’ammoniac

    Auto – épuration (2 ammoniac + 4 dioxygène = 2 nitrate + 2 H + 2 eau)

    • puis algues

     

     

    En milieu lentique

     

    -eutrophisation

    -explosion d’algues

    Photosynthèse production d’oxygène le jour et consommation de CO2

    • pH monte

    Nuit : respiration

    • pH diminue

    Eutrophisation => algues, vie => sédiment comblant le milieu

    Particules en suspension => trouble et sédiments

     

    Dystrophisation (eutrophisation accélérée (homme))

     

    Stade d’un étang –oligothrophe

    -mésotrophe

    -eutrophie

    -marécage

    -comblé

     

    = comblement mettant fin à la stratification (épilimnion, hypolimnion)

     

    Dystrophisation

    1-apport de pollution

    2-prolifération d’algues

    3-formation d’un chimiocline (plus deO2 au fond) (décomposition aérobie),

    Mort d’algues sédimentant, sédiment riche en P et N

    4-Décomposition anaérobie, formation de vases putride,

    Haussement du chimiocline en surface,

    Accélération de l’eutrophisation : par libération des phosphates des sédiments

    PO4 pers ses O et il remonte en surface pour repartir dans les algues

     

    2ème résumé : pollutions et altérations du sol : le sol

    Érosion 2

     

    Wishmeier : analyse des facteurs

    A en t/ha/an

     

    A = R . K . L . S . C . P

     

    A perte de sol par unité de surface et pour période considérée

    R érosivité des pluies

    K érodibilité du sol

    L indice de longueur

    S Indice de pente

    C indice de culture

    P indice de pratique érosive

     

    R érosivité des pluies

     

    Dépend de leur intensité (diamètre, quantité, vitesse, angle, impact consécutifs,..)

    Surtout orage et grosses pluies

     

    K érodibilité du sol

     

    En fonction de :

    -la vitesse d’infiltration

    -structure et sa stabilité

    -capacité de rétention

    -résistance au transport (limoneux > argile, sable, tourbe)

     

    L indice de longueur et S Indice de pente

    Ce facteur topographique concerne la partie linéaire dans le sens de la pente

    Risque de création de rigoles et ravines pente >3%

    (On peut effacer les rigole avec des techniques culturales…pas les ravines)

    Une L = 122m représente une longueur extrême

     

    C indice de culture

    Dépend de la culture, rotations, fumure, travail du sol

    Jachère C=1

     

    P indice de pratique (anti)-érosive

    Toute pratiques pouvant servir (P<1) à diminuer l’érosion

    (Haies, agrosylviculture, bordures d’herbes,…)

     

     

     

     

     

     

    CAUSES

    -Déboisement (surtout sur les pentes)

    -surpâturage

    - sols nus

    -diminution des prairies et jachères

    -mauvaise utilisation agricole des terres en pente

    -destruction de la structure

    (Manque de MO)

    (Labour : semelle de labour et trop affiné en surface)

    (Culture de printemps)

    (Agrandissement des parcelles et éliminations des haies et talus)

    (Effacement des réseaux naturels d’évacuation de l’eau)

     

    CONSEQUENCES

    Déchaussement et entraînement des plantules et zone d’ensevelissement des plantules

    Griffes, rigole et ravine gêne le passage des engins agricoles

    Dégradation quantitative et qualitative du sol

     

    Pollutions physiques

    Matières en suspension provoque un envasement des cours d’eau, des retenues,…

    Perturbe la vie (mort d’organismes benthique, frayères pour poissons,…) trouble l’eau

     

    Pollution chimique

    Les fertilisants : phosphore : eutrophisation

    Voir pertu 3 l’eau et pertu 1 l’air

    Pesticides, métaux lourds,…

     

    REMEDES et MESURES PREVENTIVES

     

    -Maintien du CAH (pH=7, MO,…)

    -éviter la compaction

    -travailler parallèlement à la pente (si entre 3 et 8% on peut faire des bande alternées)

    -couverture du sol (mulch, résidus de cultures, plantes,…)

    -mise en jachère, en prairie, valorisation sylvicole, agrosylviculture

    -sous-solage

    -…

     

     

    3ème résumé : pollutions et altérations du sol 

     

    Acidification des sols : rappels

    Ex : sur le bassin de Ruhr

    Rappels : Pluies acides : SO2 , NOx et NH3

    Devenant de l’acide sulfurique, acide nitrique et sels d’ammonium

     

    Dépôts acides et acidification

    Liés à SO2, NOX et le NH3 (ammoniac)

    Qui donnent naissance aux acides sulfurique, nitrique et les sels d’ammonium retombant sous forme liquide ou sèche

    Réactions (oxydation, photochimique…)

    NO2+OH => HNO3

    SO2 + H2O => H2SO3

    SO2 + O => SO3

    SO3 + H2O => H2SO4

    H2SO3 + O => H2SO4

    OU AUSSI

    SO2 + NO2 + H2O => NO + H2SO4

    Ces acides, dans les nuages réagissent avec des cations ou des ions ammonium pour retomber

    L’ammoniac n’est pas acide mais intervient dans des réactions avec des oxydes de souffre ou d’azote

    Il va devenir du NH4+ dans le sol, puis y libérer ses ions H+

    (Alors que l’ammoniac va être absorber par les plantes)

     

    ORIGINES

    -NOx, SOx, NH3 et Chlore (Cl pour 5% au niveau mondial)

    -combustion en industrie, énergie, transport

    Pour l’ammoniac : élevage engrais, industrie

     

    EFFORTS

    -Accord de Göteborg

    -diminution de SO2 par industrie

    -diminution de NH3 par agriculture

    -diminution de NOx par pots catalytique et brûleurs d’industrie plus performants

     

    EFFETS

    -Smog acide (photochimique)

    -chloroses

    Acidification des sols (perte de structure, de cations, lessivage, ruissellement,…)

    Des eaux (oxygène dissous, respiration, organisme à exosquelette)

    -bâti

     

    Dans les sols : libération d’aluminium Phytotoxique, perte du calcium, destruction du CAH (complexe argilo-humique) des éléments nécessaire à la plante

    -podzolisation en cas d’acidification importante en terrain fragile

     

    Acidification des sols : activités agricoles

     

    -dépôt de sels d’ammonium sur sols agricoles (ok vu les chaulages)

    Mais pas en sols naturels plus acide (forestiers : Ardenne, sablonneux acides,…)

    Pour le N, la température, le pH, les bactéries, la quantité d’oxygène défini les réactions

    Dans les sols acide ou froid, le NH4 peut être lessivé

     

    L’effet total de nitrification est très acidifiant

    NH4+ +O2 => NO3- + H2O + 2H+

     

    DONC 1 H si nitrate absorbé par la plante ou 2 si nitrate lessivé

     

    NH4+ peut provoquer des carences induites

     

     

    Acidification des sols : sols forestier

     

    Destruction du CAH, CEC

    Ex : en sol ardennais couvert d’épicéas : manque de magnésium

    Excès de N, donc carences induites

    -lessivage de cations utiles

    -libère des aluminium (pour tamponner libérant des Al3+ (phytotoxiques))

     

    Dans les sols acides => podzolisation

    Lessivages des cations dans des couches plus profondes (entraînant les colloïdes, laissant un sol sableux… plus profondément va se former une couche « effet béton »

     

     

    FUMURES ET AMENDEMENTS

     

    Amendements : apport de matière en vue de changer (améliorer la texture structure du sol)

    Engrais apport d’éléments nutritifs (absorption se ferra sous forme miérale)

    Effluents : déjection, résultats d’élevage

     

    Amendement calcaire (et calcaro-magnésien) en vue de remonter le pH

    LES ENGRAIS AZOTES

     

    Organiques : libération (10-40%) d’ammoniac gazeux

    Production de NOx

    Cycle de l’azote

    (N org. => ammoniaque => nitrite => nitrate => N org.)

    Il peut être dénitrifié (normalement N2 mais si manque de O => N2O , NO)

    Nitrates peuvent être lessivées

    Emporté par ruissellement (eutrophisation, acidification voir pertu3 eau)

     

    CONSEQUENCES D’EXCES

     

    -pollution des eaux souterraines par nitrate (norme CEE eaux de boissons 50mg/l)

    -dans une moindre mesure, nitrate pollutions des cours d’eau : eutrophisation et le nitrate peuvent être désoxydés produisant des nitrates (voir de l’ammonium) très toxique pour les poissons

    -acidification

    -lessivage des sols en calcium et magnésium

    -émission de protoxyde (hémioxyde d’azote) par dénitrification (GES)

    -contamination des aliments

    -contamination des eaux et aliments :

    -nitrosamines (formées dans le tractus intestinal) cancérigènes

    -méthémoglobine (maladie de l’enfant bleu)

     

    REMEDES ET MESURES PREVENTIVES

     

    -directives nitrates, et PGDA (plan de gestion durable de l’azote)

    -fixe des doses maximales à épandre, selon prairie, culture et zones vulnérables

    -dates et conditions d’épandage (pas sur neige, pas à - de 20 m d’un cours d’eau…)

    (Voir « gestion des effluents)

    -Les MAE (voir production biologique, les méthodes agro-environnementales)

    -Moindre utilisation d’engrais azotés

    -CIPAN (culture intermédiaire piège à nitrate)

    -Engrais vert

    -Choix des culture et rotation (pour CIPAN,…)

    -gestion raisonnée

    -équilibre alimentaire des animaux

     

     

    LES ENGRAIS PHOSPHORES

     

    Le phosphate est très bien retenu (perte par érosion)

    Effluents, engrais

    -Dans déjection, scorie Thomas, superphosphates (acide),…

     

    Conséquences

    Eutrophisation des eaux

    Engrais : Substances non purifiées et contenant de ETM

    -accumulation dans le sol

     

    Luttes

    -gestion des effluents

    -optimisation de la fertilisation

    -réduction du ruissellement et de l’érosion

    -correction des apports alimentaires

    -déphosphoration des boues des stations d’épuration

    -en curatif : oxygénation des eaux eutrophisées (peut ajouter des sels de fer pour faciliter (puis draguage)

     

     

     

    Compost, boues de station d’épuration, effluents

     

    Peuvent contenir des métaux lourd (Cu, Zn,…)

    S’ils ne sont pas stabilisés (compost) il représente une phytotoxicité (acides organique NH3,…)

    Les boues peuvent contenir bcp trop d’oligo-éléments

     

    Contiennent aussi des micro-organismes

    Surtout les boues et effluents qui contiennent bcp de bactérie dont des pathogènes

     

    6ème résumé : pollutions et altérations du sol 

     

    Contamination par les métaux lourds

     

    Origines :

    -libération naturelle des matériaux géologique (bcp arsenic)

    - retombée atmosphérique (industrie et transport)

    -apport : engrais minéraux, boues, effluents, produits phytosanitaire

    -sols industriels

     

    Agriculture : surtout cuivre et zinc

     

    Comportement

    Ils restent dans les 40 premier cm du sol

    Et se concentre dans les 10 premiers (sauf labour)

    Un peu soluble (en % ou %0)

    Adsorbés sur les particules du sol

     

    Ils se déplacent

    En suspension, entraîné avec les argiles

    Dissout,…

    Par les racines

    Dans des plantes

     

    Dépend

    pH, potentiel redox

    Quantité

    Nombre et nature des sites d’accueil des ions sur la phase solide

    -teneur en fer et matières organiques

     

    Problèmes

    -TOXIQUE

    -biodisponibilité des éléments essentiel

    -

     

    Risque de lessivage, ruissellement

     

     

    Libération d’origine anthropique : CCF, procédés industriels,…

     

     

    Ces ETM sont très toxiques ! + Bioaccumulation

    Certaines plantes résiste (métallophyte,…)

     

     

    -allergie, troubles nerveux, troubles respiratoires, cancérigènes,… mort

     

    LE CHROME : allergies, très cancérigène, très toxique sous sa forme hexavalent Cr VI

    LE CADMIUM : troubles dyspnéiques, anémie, graves maladies pulmonaires et hémorragies,

    Cancérigène (maladie Itaï Itaï : troubles neurologique et osseux)

    LE NICKEL : allergies, graves troubles digestifs, fibrose pulmonaire, cancer (voies

    Digestive/pulmonaire)

    LE PLOMB : (surnommé avec raison : déclin de Rome) (il y en a aussi dans le tabac):

    Néphropathies, troubles neuromusculaires, Saturnisme (anémie et atteinte grave du système nerveux central)

    MERCURE : (aiguë : rare) très toxique, sinon

    Tremblements, troubles digestifs, neurologiques et psychiques

    « Maladie de Minamata au japon »

    ARSENIC : poison très toxique 100mg =mort en quelques heures

    Long terme : troubles hépatiques, rénaux et neurologiques (d’abord sensoriel puis moteur, paralysie) il est cancérigène

     

    ORIGINES

    Secteur industriel 90% (minerai, métallurgie, cimenterie, verrerie…), incinération, transport (Cu : plaquette de frein)

     

     

    Végétation

     

    -stress

    -mort

     

    Plantes résistantes (violette calaminaire)

    3 attitudes

    -Métallophyte (vive que sur ce terrain « pollué »)

    -Métallovague (indifférentes)

    -Métallophobe (meurt)

     

    Les plantes capables de se maintenir sur ces sols pollués ont un processus

    -exclusion (réduction de l’absorption racinaire)

    -accumulation :

    -formation de complexes

    -stockage dans des vacuoles

    -adsorption sur les parois cellulaires

     

     

     

    Normes

    DJA mg/Kg de poids corporel

     

    Arsenic 0.35

    Cadmium 0.0067

    Cuivre 0.5

    Plomb 0.05

    Mercure 0.005

     

    Normes pour les déchets, eaux, …

    Effluents, compost et boues

     

     

    Pollution en wallonnie

     

    Sites charbonniers et sidérurgies

    (Huile minérales, métaux lourds, cyanure, HAP,…)

     

    (Voir : SPAQue)

     

    Dépollution d’un site (3méthodes)

    Techniques :

    • physiques (lixiviation, vitrification, thermolyse, irradiation IV, IR,…)

    • chimique (acide, redox, échange ioniques,…)

    • biologique (fermentation, végétaux, microorganismes (redox),…)

    In situ –hors sol

    -Tel quel

    -hors site

    5ème  résumé : pollutions et altérations du sol 

     

     

    PROBLEMES

    1) dans la plupart des cas spectre étendu

                -morts d’utile et « inutile »

                -diminution de la biodiversité

    2) toxicité (surtout pour organisme aquatique)

                -aigue : DL50 : dose létale tuant 50% d’une population

                            -CL50 concentration dans alimentation tuant 50%

                -chronique : cancer, mutagène, tératogène, atteinte lente (foie, reins,…)

    Baisse de fertilité, baisse du système immunitaire

     

    3) utilisé souvent en trop grosse quantité

    4) beaucoup

    5) persistance (action) et rémanence (présence)

    6) accumulation dans les sols, lessivés, ruissellement

    7) bioaccumulation (et mort de prédateurs)

    8) adaptation/résistances des ennemis et perte de défense des cultures

    9) résidus nocifs

    10) diminution de population (même insensible) par perte de leur milieu, alimentation,…

    11) une adventice, un autre ennemi qui ne posait pas de problèmes prend la place de celui éliminé

     

    Origines

                : Volatilisation, aérosol, vent,…

                -ruissellement, cours d’eau souterraine

                -directe (rejet de produit, de produit de synthèse : ancien)

                -Érosion de adsorber

                -accident et fuite

                -mauvaise gestion

     

    Sinon il y a aussi biodégradation (pas pour tous ou parfois très lente)

     

    Mesures

     

    1) Amélioration des formules

                -spécifique

                -adjuvant permettant de diminuer les doses de matières actives

                -granulés à mettre dans le sillon

                -enrobage des semences

     

    2) code de bonnes pratiques agricoles

                Choix correct, rotation,…

     

     

     

    3) devoirs de l’utilisateur de pesticides

                -cahier de traitement

                -vérification du pulvérisateur

                -nécessité du permis diplôme « utilisateur agrée pour produit de classe A 

    Et spécialement agréé pour X

    -règles de traitement et doses max

    -réglementation belge

    -traitement des emballages

    -…

     

    4) lutte intégrée

                Toute techniques et combinaison permettant de diminuer ou se passer des pesticides

    (Techniques agricoles, épouvantail, chrysope, plante répulsives,…)

     

    5) lutte culturale

    -Haies et espaces naturel, agrosylviculture

                -allongement des fumures

                -enfouissement, mulch,…

     

    6) lutte biologique

                Bactéries,…

     

    7) lutte sanitaire et génétique

    -pas de semence de plante malades

    -plante résistantes

     

    8) bio

    (Eau, coccinelle, chrysope,…)

     

    9) biotechnique

    (Hormones perturbant les insectes)

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