• Les pesticides

     

     

    PHYTOPHARMACIE

     Modes d’interventions contre les maladies

    -          Moyen agronomique :

    • choix des rotations
    • Saines pratiques culturales
    • Entretien de la fertilité du sol
    • Correction des défauts du terrain

    -          Méthodes physiques :

    • Désinfection du sol par la chaleur
    • Désinfection par de la chaux vive
    • Utilisation de semences triées

    -          Moyens mécaniques :

    • Arrachage ou taille suivie du brûlage des organes végétaux malades
    • Utilisation de filets protecteurs ou pièges

    -          Moyens biologique :

    • Culture de méristèmes indemnes de virus
    • Protection des insectes utiles
    • Épandage de produits microbiens, de préparations de virus
    • Utilisation de variétés résistantes

    -          Moyens chimiques :

    • Emploi préventif ou curatif de produits chimiques, de préférence spécifiques.

    PESTICIDES

    PUNA

    Pesticides à usage non agricole (biocide)

    PUA

    Pesticides à usage agricole

    Produits phytopharmaceutiques

    Autres produits utilisé en agriculture

     

    Le produit :

    -          La formulation permet :

    • Répartition régulière et en moins grande concentration de la matière active
    • Diminution de la toxicité => moins dangereux
    • Un bon dosage
    • L’association de plusieurs matières actives
    • Une plus grande facilité d’utilisation ou la permettre
    • Ajouter des adjuvants
    • De limiter les risques de pollutions

     

    -          La formulation contient : la matière active + les adjuvants + les solvants ou matières de charges

    -          MA : substance présentant une efficacité ou une action toxique contre un organisme ennemi des cultures

    -          Adjuvant : substance capable d’améliorer les caractéristiques physico-chimique et parfois l’efficacité des préparations, à faciliter leur utilisation

    -          Persistance : durée durant laquelle le produit est décelable dans le milieu considéré

    -          Rémanence : durée durant laquelle les effets du produit sont perceptibles

    -          Produit systémique : pénètre dans la plante (feuille ou racine)

    -          DL 50 (dose létale 50 %) : dose qui appliquée provoque la mort de la moitié de la population

    (Rats,…) en mg de MA par kg de poids vif de l’animal

    -          DJA : dose journalière acceptable, dose qu’un homme peut absorber quotidiennement sans en subir de trouble perceptible

    Techniques pour traiter

    -          Chimigation : aspersion (utilisation des asperseurs)

    -          Arrosage

    -          Injection

    -          Enduisage (glu, répulsif,…)

    -          Trempage

    -          Enrobage

    -          Epandage (granulés)

    -          Poudrage

    -          Fumigation (milieux clos, ex : pdt)

    -          Humectation (épandeur à corde ou toile)

    -          Pulvérisation (atomiseur ou nébuliseur)

    -           

    Moment du traitement

    Présemis

     

    Au semis

    postsemis

    Prélevée (à préciser : de la plante cultivée ou des adventices)

    À l’émergence

    (entre les 2 étapes pour les céréales)

    En Postlevé (possède des feuilles, cultivée ou adventice)

    Avant récolte

    Après récolte

     

    -          Pulvérisation (atomiseur ou nébuliseur)

     

    o   Pulvérisation aérienne (sylviculture,…) chère, dégâts et dangereux

    o   Pulvérisation mécanique (à jet projeté) : la pulvérisation se fait sous pression à travers un orifice calibré

    - (besoin de beaucoup d’eau=> grosses gouttes et petites gouttes lentes)

    + Polyvalents

    o   Pulvérisation pneumatique (à jet porté) : le liquide entre dans un venturi alors qu’un flux d’air important y souffle (jet d’air étroit et de grande portée)

    + Le mouvement des feuilles aide

    + Moins d’eau

    - courant d’air plus dangereux

    -pertes et pollutions dues aux courants d’air et la légèreté des gouttelettes

     

    • À pression et à jet porté (les 2) : combine les avantages, la formation des gouttelettes se fait par pression et la dispersion par un courant d’air
    • À rampe de pulvérisation avec assistance d’air (gaine de ventilation), éviter la dérive de gouttelettes (pour avoir un effet rideau)

    o   Pulvérisation centrifuge (gyrojet) (peu d’eau, réglable)

    Pour avoir des fines gouttes : grand diamètre,  nombreuse dentelure, vitesse de rotation élevée, débit et viscosité du liquide faible, faible tension superficielle

    o   Pulvérisation électrodynamique : la buse est munie d’une électrode, les forces électrostatiques (buse-liquide) fragmentent le liquide

    o   Pulvérisation électrostatique : les gouttelettes suivent le champ électrique entre la buse et la plante

     Toxicologie

    Pour agrée un nouveau produit, le dossier toxicologique doit comporter

    - une étude de toxicité aiguë (DL50) pour différents animaux, et par les 3 voies (orale, dermique et respiratoire)

    -  des essais d’irritation oculaires

    - des essais de toxicité chronique à court terme (90jours) sur un rongeur (souris ou rats) et un non rongeur (chien, singe,…)

    - des essais à long terme (2ans) sur 2 espèces (voie orale)

     

    (On utilise des animaux de labo : animaux consanguin, souvent faible et incapable de survivre hors cage)

     

    Pour obtenir :

    -études DL50

    - études des vrais effets toxiques (tissus et organisme)

    - études des effets secondaires (effets cancérigènes, tératogènes, mutagènes)

    - études de la DJA (dose journalière acceptable)

     

     

    La DJA (En mg/Kg/jour)

     

    On passe de la zone « sans effet observable (NOEL) » à la DJA en la divisant par :

    -          100 pour l’étude de 2 ans

    -          500 pour l’étude de 90 jours

    -          1000 si un doute subsiste

     

    Limite maximale en résidus

     

    LMR = (60*NOEL) / (100*0.4)

    60=poids moyen d’un homme

    0.4= poids d’un aliment consommé par jour

    Somme des LMR<DJA

     

    Intoxication

    Centre antipoison (070 245245)

    Symptômes

    -          Maux de tête et/ou d’estomac

    -          Nausée

    -          Transpiration abondante

    -          Sentiment d’oppression

    -          Malaise général

    -          Tremblements

    -          Évanouissement

    -          Brûlure

    -          Saignement de nez

     

    Stockage

    1) feuille « inventaire de stock », registre tenu à jour

    2) conservé dans un local (10m²) séparé du bâtiment

    3) local sec, bien ventilé, propre et en bon état

    4) produit classés sur étagères métallique (ou en matériaux non absorbants)

    5) la mention poison  sur l’armoire contenant les produits de classe A ou B

    6) le rebord de la porte évite les fuites

    7) local fermé à clé, accès aux seuls utilisateurs professionnels

    8) stockage pour emballage vide (reprises par une collecte : Phytofar-Recover)

                    - bidons rincé 3 fois (eau utilisée en pulvérisation)

                    - bidons ne sert à rien d’autre

    9) accès à l’eau

    10) cuve de récupération des eaux du local

     

    Précautions

                    Avant traitement

    o   Choisir les matières actives les plus adaptées et les moins toxique (homme, environnement, animaux sauvage,…)

    o   Choisir la formulation la moins risquée (granulée,…)

    o   Porter l’équipement (vêtements étanches réservés à cet usage, masque, gants, bottes, lunettes,…)

    o   Entretien de l’équipement (entreposer hors local, porter le minimum, souvent nettoyé ou jetable)

    o   Préparer la bouillie en extérieure à l’abri du vent

    o   Disposer d’une source d’eau propre (rincer)

    o   Utiliser que des outils destinés à cet usage

    o   Bien lire les étiquettes et suivre les indications

    o   Vérifier l’appareil de traitement

    o   Éviter les éclaboussures (transvaser lentement)

    o   Vérifier le délai avant récolte

    o   Vérifier de préparer la bonne quantité de produit

    o   Vérifier les conditions climatiques

    o   Ne pas jeter de la bouillie ou de l’eau de rinçage

    o   Renfermé chaque bidon et rincer/ranger les sacs au fur et à mesure

    o   Vérifier que les mesures de sécurité externes sont prise (abeille, cours d’eau,…)

    o   Ne pas boire, manger, fumer, se gratter,…

    o   Les mesures en cas d’accidents sont-elles accessibles ?

     

    Pendant le traitement :

     

    o   Ne pas boire, manger, fumer, se gratter, se frotter les yeux,…

    o   Éviter la dérive des produits

    o   Aller à la bonne vitesse de traitement

    o   Éviter de repasser sur une zone ou pas du tout

    o   Ne pas pulvérisé dans la sens du vent, ne pas en respirer, ne pas pulvériser en tournant

    o   Ne pas circuler sur une parcelle traitée

    o   Porter l’équipement de sécurité et travailler le plus possible avec la cabine fermée

    o   Déboucher les buses et filtre avec un outil !

    o   Éviter de traiter les bords, les talus, les mares, les cours d’eau, les tournières,…

    o   Adapter les caractéristiques aux conditions climatiques (vitesse, taille de gouttes,…)

    o   Éviter de passer sur un sol non correctement ressuyer

    o   Reporter le traitement si la météo n’est pas optimale

     

    Après traitement :

     

    o   Rentrer cuve vide ou dilué le reste (5-10 fois) et repasser

    o   Nettoyer l’appareil avec un produit adapté

    o   Nettoyer ses mains avec les gants

    o   Enlever l’attirail et prendre une douche (avec savon) et se changer

    o   Ranger le local aux produits si cela n’a pas été fait !

    o   Tenir le registre de pulvérisation

     

    CLASSIFICATION DES CATEGORIES DE DANGERS

     

     

    Catégorie de danger

    Préparation

    Solide

    liquide

    Gazeuse

    DL 50 orale (mg/Kg)

    Très toxique

    <5

    <25

     

    Toxique

    5-50

    25-200

     

    nocif

    50-500

    200-2000

     

    DL50 dermique

    Très toxique

    <10

    <50

     

    Toxique

    10-100

    50-400

     

    nocif

    100-1000

    400-4000

     

    CL 50 mg/L d’air

    Très toxique

     

     

    <0.5

    Toxique

     

     

    0.5-2

    nocif

     

     

    2-20

    T+ (très toxique = crâne), T (toxique = crâne), Xn (nocif = croix noire)

     

    Classes des produits : A = T+, T, C (corrosif)

                                                   B = Xn, Xi (irritant), Xi (sensibilisant)

                                                   Autres (non classé) et produit de l’annexe X

     

    X = produit extrêmement toxique, ne pouvant être utilisé que par des utilisateurs pourvus d’une « agrégation spéciale » (ex : acide cyanhydrique, T gaz, phosphorure de magnésium,…)

     

    Vente

    -          Les produits non classé : vente libre

    -          Les A ou B par « vendeur agrée »

     

    Utilisation

    -          Tous peuvent acheter les produits B

    -          Pour acheter et utiliser la classe A => « utilisateur agrée »

     

    Les matières de charges, les solvants et adjuvants

     

    -          Ils ne doivent pas êtres phytotoxique

    -          Ne pas réagir avec la m.a. (rendre inefficace ou dangereuse)

    -          Améliorer l’action de ma m.a. (exemple : en dissolvant la cire des feuilles)

    -          Les matières de charges et solvant servent à diluer la m.a.

     

    Les matières de charges doivent posséder :

    -          Une bonne capacité de sorption

    -          Une bonne fluence

    -          Granulométrie homogène

    -          Une grande finesse de particules

    (Talc, argiles, silice colloïdale, kaolin, dolomie,…)

     

    Les solvants (eau le plus souvent mais aussi des solvants organiques come les xylènes,…)

     

    Les adjuvants

    -          activateur

    o   Les tensioactifs (favorise leur étalement sur les feuilles, mouille mieux les surfaces)

    o   Huiles (renforce l’action foliaire et la stabilité)

    • Minérales : meilleur adhérence, meilleur pénétration, anti-évaporation, et parfois insecticides,…
    • Végétales : facilite la pénétration, non phytotoxique, limite la dérive des gouttelettes, limite la photo-décomposition des m.a., meilleur pouvoir couvrant

    -          De commodité (utilisation du produit plus aisée)

    o   Anti-moussants : meilleure circulation dans l’appareil

    o   Émulsionnants et dispersants : maintiennent la stabilité des émulsions et suspensions

    utilisateurs de pesticides

     

    PHYTOPHARMACIE : APPLIC

     

    Définition d’adventice : plante qui pousse à un endroit ou à un moment où elle n’est pas désirable.

     

    Pourquoi lutter contre les adventices (« mauvaises herbes »), elles :

    -          Nuisent à la croissance des plantes cultivées

    -          Diminuent la valeur  des produits récoltés

    -          Rendent les travaux du sol, les passages dans les champs et les récoltes plus difficiles

    -          Peuvent servir de vecteur pour les parasites et agents pathogènes

    -          Se multiplient, « l’ivraie engendre l’ivraie » si on n’agit pas tout les ans

    -          Peuvent entretenir des zones humides aux pieds des plantes (champignons)

     

    Certaines graines conservent longtemps un pouvoir germinatif  (une graine de liseron peut germer même après être restée en terre 50 ans)

     

    Un adventice pousse toujours mieux que la plante cultivée : si elle est là c’est que le milieu (exigences écologique) lui correspond

     

    Classification du fonctionnement des herbicides :

     

    1) sélectivité

    -          Total

    -          Sélectif

    o   Physiologique (la plante cultivée possède naturellement les mécanismes de défense face au produit)

    o   De position : certains herbicides ne sont pas soluble et restent fixé en surface
    (ex : simazine), les plantes à enracinement profond et les graines semée plus profondément ne sont pas touchées
     L => grosse dose, pollutions par ruissellement, longue rémanence

    o    Morphologique : certaines sont moins touchées car

    • Revêtue d’une cuticule
    • Possédant une forte pilosité
    • Lignifiée
    • Les graminées ont leurs bourgeons bien protégés
    • Les petites feuilles des graminées sont moins en contact

    o   De développement, une plante plus âgée résiste mieux

    o   Artificielle : la plante possède un mécanisme capable d’activer le safeneur

     

    2) moment d’application

    -          Préventif (éradication du chiendent hors culture, préparer le sol, à incorporer pour cause de photo-instabilité,…)

    -          Prélevée ou postsemis (pour empêcher la levée des adventices)

    -          Résiduaire : tenir les « sols propres »

     

     

     

     

    3) mode de pénétration

    -           Par les tissus méristématiques (bourgeons, tigelle,…) bloque le développement ou la division des cellules. À incorporer au sol

    -          Par les racines : systémique

    -          Par les feuilles

    o   De contact : brûle la plante

    o   De translocation : systémique : passe dans la plante et sont véhiculé à travers celle-ci dans la sève

    o   Translaminaire : passe dans la plante et détruisent les cellules autour de la zone touchée

    -          Selon leur sélectivité

    o   Antidicotylées

    o   Antigraminée

    o   Défoliants

    o   Débroussaillant (même les plantes ligneuses)

     

     

    PHYTOPHARMACIE : les produits

    La liste positive (directive 91/414)

    Liste contenant l’ensemble des matières actives homologué, pouvant être utilisée en union européenne. (« Annexe 1 »)

    Maintenant toute proposition de nouvelle substance active doivent être défendus par le fabricant devant donc faire une étude coûteuse

     

    Deux méthodes

    -          Admission des m.a. au niveau européen

    -          Autorisation des préparations commerciale telles que destinée à l’utilisation par les autorités nationales

     

     

     

     

     

     

    Directive janvier 2009 (pour mi 2010) (CEE91/414)

    Règlementation relatif à la mise sur le marché des pesticides et une directive sur l’utilisation durable des pesticides

    Les substances seront autorisées pour une durée de 10 à 15 ans, et seront

     

    Les substances ayant un des effets (sauf si négligeable en pratique) suivant seront interdites

    - cancérigène

    - mutagène et toxique pour la reproduction

    - persistante

    - bioaccumulatives et toxique

    - très persistantes et très bioaccumulatives

    -néfastes pour les abeilles

     

    1) division de l’Europe en 3 zones

                    A : nord (Estonie, Finlande, Danemark,…)

                    B : centre (Belgique, Allemagne, Slovénie, Irlande,…)

                    C : sud (France, Grèce, Italie, Chypre,…)

                    ‘Zone flottante’ (pays frontalier avec une autre zone (France)

     

    2) mesure visant à réduire l’usage des pesticides

    -          Recours à des méthodes alternatives (sans produits chimique)

    -          Épandage aérien interdit (sauf dérogation)

    -          Protection des milieux aquatique et des eaux potables

    -          Restriction des usages en milieu public (école, terrain de jeux, parcs,…)

    -          Disposition relative à la formation des vendeurs et utilisateurs (classe A ou B par vendeur agréé, classe A par utilisateur agréé). Formation par des acteurs neutres (pas les firmes phytopharmaceutique)

     

    Problématique des eaux : 0.1µg/ l d’eau potable et 0.5µg/l (tous pesticides confondus)

     

    Le PRPB (Programme fédéral pour Réduire la dépendance et les risques liés aux Pesticides et Biocides)

    But : Réduire de 50 % les risque pour la santé et l’environnement liées
             aux utilisations non-agricoles de pesticides

                            Réduire de 25% les risques liés aux utilisations agricoles de pesticicides

    Actions

    -          Développement des outils d’évaluation du PRPB

    o   étude de toxico-vigilance

    o   études de marché,

    o   suivi statistique de leur utilisation,

    o   indicateurs de risques : PRIBEL 

    • impact sur abeille, eau souterraines, organismes aquatiques, organismes du sol, oiseaux, consommateur d’aliment traités, les applicateurs de pesticides)

     

     

     

     

    -          Réduction des risques

    o   Mise en œuvre de la scission des agrégations

    • Les produits seront séparé et marqué : xxxxxG/B (Garden) et xxxxxP/B (pro)

    Et les produits P ne seront plus accessibles sans un « certificat »

    Il y a de grande différence entre ces 2 utilisateurs

    • Connaissances des risques, des produits et des précautions d’emploi
    • Besoins et situations rencontrées
    • Matériel d’application et de protection
    • Dimension des surfaces à traiter
    • Les plantes cultivées et buts de production
    • Risques de pollution et d’intoxication
    • Mesure légale d’utilisation (stockage, traçabilité, rendre les bidons, ctrl,…)

    o   Projet d’instauration d’un certificat pour la manipulation professionnelle de produit phytosanitaire

    o   Encouragement à porter l’équipement de protection

    o   Programme visant les pertes ponctuelles et les dérives de produits

    o   Soutient à la lutte intégrée

    o   Soutient l’agrégation des produits utilisés en agriculture biologique

    Communication et sensibilisation du public

     

     

    Utilisation des pesticides par les différents secteurs (Non certifié, les deux derniers secteurs ne sont pas assez connus)

    Action déjà mises en œuvre

    -          Interdiction d’utiliser des produits phytopharmaceutiques sur les voies publiques les accotements, les talus,… (arrêté de l’Exécutif régional wallon 24/4/1986)

    -          Interdiction d’introduire des substances autres que les eaux usées dans les égouts publics, les collecteurs et eaux de surface (arrêté du gouvernement Wallon 3/3/2005)

    -          Code wallon de l’eau : protection des zones de captage d’eau

    o   Zone 1 : de « prise d’eau » (10 m autour du puits) aucune activité touchant à l’eau (pulvérisation, stockage de produits,…)

    o   Zone 2a : prévention rapprochée (24h de percolation), pulvérisation autorisée mais pas de stockage, remplissage, nettoyage des cuves)

    o   Zone 2b : prévention éloignée : 1 à 50 j : autorisé à condition de le faire sur une surface imperméable avec récupération des fuites

    o   Zone 3 : zone de surveillance : bassin d’alimentation du captage (réglementée par le GW)

    -          Contrôle du pulvérisateur tout les 3 ans

    « Gestion des déchets et des effluentspollution air et sol »

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