• Chapitre 3 : Le Potentiel URE

     

    La consommation des énergies fossiles pollue les écosystèmes, il y a donc un problème de santé publique… mais la présentation se base sur un autre argument…

    L’intérêt de l’URE, est de réaliser des économies substantielles en faisant la chasse au gaspi !

    « Dans le monde, la demande en énergie augmente de 1.7 à 2.1 % par an, et on estime l’augmentation de GES au niveau allant de 0.5 à 1.8 % par an jusqu’en 2030 ».

    (sources : www.mines-energie.orgwww.afh2.org/uploads/memento/Fiche2.1revisee.pdf,...

     

    La facture énergétique d’un ménage bruxellois

     

    55 % chauffage
    25 % électroménagers
    13 % eau chaude sanitaire
    5 %   cuisine
    3 %   éclairage

     

    (source : « consommation et environnement », Test-Achats, guide pratique, 2007)

    (Source initiale : IBGE-BIM)

     

    La consommation en énergie en Région Wallonne

     

    76 % Chauffage

    11 % Eau chaude sanitaire

    8 % Électroménager

    5 % Cuisine

    NB : l’électricité représente presque 50% de la facture énergétique

     

    (Economies d’énergie, document de la ligue des familles par Clément Linden)

    (Source initiale : Atlas énergie ICEDD-)

     

    1. Potentiel global

     

     

    Si la demande augmente, il faut savoir que l’amélioration (efficience) des appareils électroménagers ne compense pas leur multiplication.

     

    L’eau, l’électricité et le chauffage,… ont un coût. Et il est possible de faire des économies sur tous ces postes !

    Le plus pertinent est de savoir éviter des dépenses inutiles, si on regarde l’ensemble des « consommations inutiles » (veilles, cachées,…) cela correspond à minimum 100 €/an mais on arrive avec des publics peu sensibilisés, peu informés ou peu regardant
    à  200 €/an ! Si on compte tous les ménages (en Belgique environ 4 375 000 ménages de 2.4 personnes), cela représente un minimum de 700 000 tonnes de CO2 soit 2 300 000 000 kWh sur un an.

     

    On évalue à 20 % le potentiel de réduction de consommation électrique auprès des ménages sensibilisés et de 30% pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire. Electrabel avance le chiffre d’une diminution de 30 % de consommation d’électricité en Belgique.

    En 2003, la DGTRE (Direction Générale des Technologies, de la Recherche et de l’Energie de la Région Wallonne) a pu déterminer grâce à une étude réalisée par l’Institut Wallon (28/10/2003) qu’un ménage wallon moyen sensibilisé à l’URE consomme 2000 kWh/an contre 3500 kWh/an pour un ménage possédant un compteur unique et jusqu’ à 4800 kWh/an pour un ménage ayant un compteur bi-horaire.

     

    On voit donc que l’URE présente un très grand potentiel en matière de réduction de la consommation d’énergies fossiles. D’ailleurs dans le secteur tertiaire, le plan Wallon pour la Maîtrise Durable de l’énergie (MDE) y attribue 2/3 du potentiel wallon de réduction d’émission de CO2 (http://energie.wallonie.be).

     

    Dans la réduction des émissions des gaz à effet de serre, l’URE à un rôle très important à jouer. En effet, en Belgique les responsables sont dans l’ordre : les industries, « les ménages et commerces » (21%) et les producteurs d’énergies (20%). Ce qui inclut majoritairement pour ces deux derniers, la production d’électricité et le chauffage.

     

      Origines des GES

    (données graphiques: guide de l’exposition : CO2 Expo C’est notre Terre 2)

    Le grand avantage est que d’un point de vue purement individuel, l’URE est intéressante pour tout qui veut éviter de gaspiller son argent. Il est extrêmement difficile de bien quantifier les effets de tel ou tel conseil, car divers éléments entrent en interaction : le moyen technique employé, l’utilisation faite, les besoins du moment, …

    Alors durée de vie, consommation, économie (€), pollution, efficacité, efficience, à quels éléments accorder la priorité?

     

    « La rentabilité économique des investissements économiseurs d'énergie est le premier critère qui doit être pris en compte. Dans le contexte énergétique les préoccupations environnementales et économiques sont convergentes. En effet, chaque euro investi dans un projet dont le temps de retour sur investissement est de par exemple 2 ans permet d'éviter 4 fois plus d'émission de CO2 qu'un euro investi dans un projet dont le temps de retour est de 8 ans »(http://energie.wallonie.be/fr/ure-ou-energies-renouvelables.html?IDC=6160).

     

     

    2. Exemples de micro-investissements

     

    Faisons un petit calcul empirique, à partir de modèles standards

     

    Ampoule classique

    économique

    Spot LED

    Durée de vie,

    1500 h ≈ 2ans

    8000 h ≈10ans

    20000 h ≈ 25 ans

    Consommation

    60 watts

    15 watts

    3 watts

    Pour la même efficience (lumens)

    1 * 60 watts

    1 * 15 watts

    2 * 3watts

    Prix unitaire

    1 

    6.5 

    14 

    Cout d’utilisation par heure*

    0.18 * 0.06 =

    0.0108 €

    0.18 * 0.015 =

    0.0027 €

    0.18 * 0.003  = 0.0054 € (pour une)

    Sur un an 2h/j

    7.88 

    1.97 

    0.39 € (0.79€)

    Total (fonctionnement+ achat des ampoules) sur 10 ans

    84 €

    26.25 €

    19.10€
     (2 ampoules)

    Total sur 25 ans (achat d’ampoules + fonctionnement

    197+13*1 ≈ 210 €

    49.25 2.5 * 6.5≈ 65.50 €

    9.9 14 ≈ 23.9 € pour la même luminosité = 47.7€

    Retour d’investissement

    classique

    Moins de 1,5 an

    2 ans

    Économique

     

    5 ans

    Même luminosité (classique)

     

    Moins de 4 ans

    Même luminosité (fluo-compacte)

     

    Non rentable (15ans)

     

    *en admettant que le prix du kWh en horaire plein (de jour) est de 0.18 € et qu’il ne va pas augmenter ces prochaines années.

    Conclusion :

    La comparaison  est aisée, il nous est permis d’espérer au moins 50 € d’économie sur la durée de vie d’une ampoule fluo-compacte. Ce type d’ampoule est donc rentabilisé sur 1,5 an.

    Les LED sont très avantageuses pour les lieux longtemps allumés. A l’heure où ce texte est écrit les LED dont il est question servent surtout aux couloirs car leur capacité lumineuse est moitié moindre qu’une ampoule classique. Bien sûr, il existe des LED performantes et puissantes mais leur prix est encore trop élevé, elles sont achetées par des bureaux ou des industries qui ont leur intérêt dans la longévité (normalement 20 ans)  Les entreprises évitent ainsi le coût du personnel occupé à effectuer les remplacements d’ampoules et les coûts d’inactivité des employés concernés par cet éclairage. De plus, ne pouvant exploser comme les ampoules à incandescence et les fluo-compactes, on évite les bris de verre et elles ne contiennent pas de mercure, ce qui est primordial pour certaines entreprises du secteur agro-alimentaire. Elle est quand à elle rentabilisée en moins de 2 ans si je la compare à l’utilisation d’une ampoule classique.

    Le potentiel de l’URE est donc vaste, si on ajoute à cette démarche l’approche des énergies renouvelables : on aborde la problématique du développement durable.

    Chapitre 4 : Les énergies renouvellables

    L’énergie renouvelable est celle qui provient d’une source qui s’est formée il y a moins de 1000 ans par opposition aux énergie fossiles, s’étant principalement formées au Carbonifère (il y a 300 millions d’années).  on peut aussi la définir comme une énergie dont la source est inépuisable (et pour la biomasse, si on en a une bonne gestion)

    Bien qu’elle ne constituent pas le sujet principal de mon étude, j’ai réalisé une animation sur les énergies « vertes » en parallèle à l’animation sur l’URE que je présente également auprès d’associations.

    Cette présentation porte sur

    1) L’énergie éolienne (voir figure page suivante « Répartitions… »)

      eolien

       

    2) L’énergie hydraulique,

     

    3) L’énergie solaire

    Elle peut être utilisée sous diverse formes : avec des panneaux thermiques, avec des panneaux photovoltaïques (courant dû à l’excitation des électrons
    d’un semi-conducteur par les rayons lumineux) ou avec une centrale à concentration qui produit de l’électricité (comme le PS 10 de Séville). Il s’agit d’un ensemble de miroirs concentrant la lumière sur une tour pour provoquer l’échauffement d’un liquide

     

    4) L’énergie de la biomasse (ligneuse ou par biométhanisation)

     

    5) L’énergie géothermique

     

    6) les énergies de la mer : Houlomotrice et Marémotrice

    Les centrales marémotrices sont très rares, la plus importante est celle de la Rance (France), elle fonctionne comme un barrage, lors de la marée haute elle se remplit et en resortant l’eau actionne une turbine.

    Les centrales houlomotrices quand à elles fonctionnent grâce à des balanciers incorporés à des flotteurs actionnés par les vagues (la houle) tel le Pelamis, leSearev. Le wave dragon lui fonctionne comme une marémotrice mais verticale (les vagues le remplissant)

     14342[1]Searev

    14348[1]Pelamis

     


     Répartition prévue des énergies vertes pour 2020

    répartition verte

     

    (source : cours « Energies nouvelles » de Monsieur P. Hermand)

     

    Ces énergies vont de pair avec un développement durable en permettant de réduire les besoins en énergies et en apportant de « l’énergie verte »  afin de faire moins appel  aux énergies «moins propres» .

    Il sera d’autant plus simple de remplir les objectifs 2020 si nous évitons un accroissement de la consommation

    Pour atteindre les objectifs du Développement Durable (D.D.), il ne s’agit pas seulement de réduire notre consommation grâce à l’URE et de combler le reste par des énergies renouvelables mais par ces 2 moyens de permettre au moins de stabiliser la demande en énergies « polluantes », voir de la diminuer

     

    l'objectif de 20% de réduction de gaz à effet de serre

     

    l'objectif de 20% d'énergies vertes pour 2020, celui-ci ne peut être atteint sans travailler le premier


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  • Chapitre 5 : Le développement durable (ou soutenable)

     

      DD dess

    Le Développement durable est un concept touchant à l’ensemble de notre mode de vie reposant sur ces trois pilliers (dessin ci-dessus)

    C’est un développement basé sur un équilibre entre le social, l’économique et l’environnemental afin de satisfaire les besoins  humains et de garantir ceux des générations futures, tout en améliorant leur qualité de vie.

    En effet, si nous conservons notre mode de vie actuel, nous devons penser que nos descendants auront aussi besoin d’une Terre viable et de ressources pour y vivre.

    Ce terme est pour la première fois apparu dans le rapport Brundtland qui prône un autre type de développement basé sur les trois piliers qui sont :

     

    L’intégrité environnementale : il est nécessaire d’incorporer, dans nos actions, 

     

       la préoccupation du maintient et protection de la biodiversité, des écosystèmes

    L’équité sociale : afin de satisfaire aux besoins essentiels (santé, habitation, nutrition,…)

      des humains tout en garantissant ceux des générations futures

    L’efficacité économique : la rentabilité économique tout en favorisant une gestion

      optimale des ressources  (naturelles, humaines et financières) pour satisfaire des besoins

     

     

    1. La participation citoyenne

     

    La présentation est destinée à un public intéressé prioritairement par la réduction de ses dépenses avant de se préoccuper de la protection de l’environnement.

    En leur demandant d’analyser un tableau de calculs de leurs dépenses énergétiques, on s’aperçoit que ces personnes n’ont pas un lourd impact sur la planète et qu’ils ne représentent qu’une infime proportion de la consommation d’énergie. Mais chaque geste compte !

    Le « Je le fais si tu le fais » n’est pas une politique efficace ni très engagée. Il faut que tous y travaillent. Ce que nous pouvons faire, c’est commencer par avoir un comportement responsable. Nous devons agir pour que de grandes décisions politiques soient prises, en commencant par notre cercle familial. Il est certain que plus il y aura de personnes qui prennent leurs responsabilités, plus les résultats seront importants et plus cela aura des répercussions sur le politique.

    Car chacun a sa part de responsabilité et chacun a un rôle à jouer : « une goutte d’eau dans la mer peut-être, mais ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières ». Il serait trop facile de ne pas bouger.

    « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles »  (Sénèque)

     

     

    La Légende du Colibri

    Il y eu un jour, un gigantesque feu de forêt, alors que tous les animaux  terrifiés et consternés observaient impuissants le désastre…

    Seul un petit colibri s’activait, allant chercher un peu d’eau dans son bec pour la jetter sur le feu. Après un temps, un tatou énervé par ses agissements dérisoires, lui dit « Tu crois vraiment que c’est avec ces quelques gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ?! »

    Le Colibri lui répondit «  Je le sais, mais je fais ma part »

     

    Cette petite histoire aborde de façon amusante tout en ayant un léger côté moralisateur caché, sensibilisant à la nécessité de sortir de l’immobilisme.

    En effet, le développement durable demande une implication à chaque niveau, et l’ensemble de nos actes a des répercussions globales; la participation, ce n’est pas « juste se donner bonne conscience ».

     

    De nombreuses campagnes de sensibilisation nous ont avertis des dangers ; il serait hypocrite de se réfugier derrière une méconnaissance ou une non-information. Il est important de poursuivre la médiatisation auprès du public le plus large possible et surtout auprès du public socialement défavorisé, comme nous le verrons ultérieurement
    (chapitre 7). Il est particulièrement utile avec des personnes qui ont eu peu d’accès à l’instruction, de leur indiquer « comment agir » efficacement.

     

    Nous pouvons apporter des conseils pour « Mieux consommer ! ». Surtout que les bonnes habitudes écologiques sont aussi bonnes économiquement. Quand je parle de changer de comportement, il ne s’agit pas de grosses contraintes ou de changer radicalement nos habitudes, tous ceux qui sont un peu sensibles à leurs dépenses ou à l’environnement sont déjà à mi-parcours.

    « Nous devons être le changement que nous voulons pour le monde » (Gandhi)

     

     

    2. Défis du Développement Durable

     

    1) Un des défis du Développement Durable, la raréfaction des ressources

    Dates d’épuisement des réserves au rythme actuel de consommation

     Defis ressources

    (Selon le Groupe One basé sur des données issues du « Sciences et Vie n°243-Juin 2008 »)

      Commentaires :

    Les premières échéances sont proches. Certains minerais viendraient à manquer dès les années 2020.Les industries doivent rapidement trouver des alternatives, comme les entreprises du secteur photographique et radiographique se sont adaptées à la raréfaction de l’argent (en passant à la numérisation).

    L’argent, le palladium et l’or sont utilisés en électronique. Pourra-t-on les remplacer ?

    De même, dans le secteur automobile le plomb et le cuivre sont utilisés pour fabriquer les batteries, le zinc pour la galvanisation et le fer pour la carrosserie, les châssis et les pièces mécaniques. Des solutions  de remplacement seront-elles efficaces dans les délais ?

    Quant aux énergies, principal sujet de cette recherche, on s’aperçoit que les échéances de l’uranium (nécessaire aux centrales nucléaires), le pétrole et le gaz verront leurs disparitions se suivre en l’espace de moins de 2 générations. Le recours au charbon qui sera encore présent à ce moment aurait quant à lui pour conséquence d’accroitre l’effet de serre.

     

       2) Deuxième défi, la croissance de la consommation énergétique

    Alors que les consommations de pays émergeants ne cessent de croître (voir point suivant), nous avons nous-mêmes du mal à ne pas augmenter la nôtre. Il serait beaucoup plus intéressant économiquement de faire des campagnes de sensibilisation URE que de construire des nouvelles centrales.

    Sur ces graphiques, on peut constater que la demande en énergie à triplé entre 1960 et 2000, il serait temps de freiner cette croissance exponentielle (en menant des campagnes de sensibilisation à l’URE).

    La consommation d’énergie en Europe de l’Ouest
    (début de la machine à vapeur à nos jours)

     

    Defis croissance  

    Graphique en base 1 :Le cahier de l’énergie : Roxane Keunings, Fabrice Lesceu et Leen Van Gijsel). Ce qui signifie que pour une unité consommée au 19ème siècle, on consomme aujourd’hui 15 unités.

    Defis croissance 2En millions de tonnes équivalent pétrole (image :www.econologie.com, source :Atlas pour un monde durable, Barnier)

     

    *errata : hydroélectricité et énergies renouvelables hors biomasse ligneuse

    3) Le défi démographique

    Evolution de la population par continent (en millions)

    (ONU)

    Toujours plus…Sauf en Europe !

     

    Defis population 

     

    (Données du graphique provenant du guide de l’exposition du même nom
    « CO2 Expo c’est notre Terre 2)

     

     

    Si la consommation énergétique augmente légèrement dans les pays développés, les pays émergents (Chine, Brésil, Inde) quant à eux connaissent une croissance exponentielle de leur consommation énergétique parallèle à leur développement économique et démographique (hors ils sont très peuplés) . Par conséquent, nous retrouvons le premier défi, la raréfaction des ressources.

     

     

     

     

    4) Le défi énergétique belge

     

     

    La raréfaction des ressources et la demande croissante nous poussent à une réflexion sur l’URE et l’emploi des énergies renouvelables.

     

    Vu la position de notre pays qui ne dispose que de peu de ressources (pas) propres en énergie, le développement de la recherche de nouvelles perspectives en matière de production de celle-ci pour satisfaire à nos besoins d’électricité et de chauffage s’avère primordiale.

     

    La conversion sera compliquée en raison de la démographie belge (336.5 habitants/km²; une des plus importante dans le monde derrière le Vatican, Monaco,…), car personne ne veut d’une éolienne ou une unité de biométhanisation près de chez lui.

    De plus, le relief ne permet pas la construction de grands barrages et c’est pourquoi la Belgique prévoit un développement des éoliennes offshore et l’utilisation de la biomasse ligneuse (bois belges et français) comme l’indique le graphique du chapitre 4.

     

      

    Répartition des sources de production électrique en Belgique (2004)

     

    -         Énergie nucléaire 55.1%

    -         Gaz naturel 25.8%

    -         Charbon 10.7%

    -         Combustibles liquides 1.9%

    -         Éoliennes 0.2% (en augmentation)

    -         Autres 6.3% (hydroélectricité, incinérateurs,…)

     

    Répartition relative des sources d’énergies en Belgique

     

     2002

     

    -         Pétrole 40%

    -         Gaz naturel 24%

    -         Nucléaire 22.1%

    -         Charbon 11.7%

    -         Énergies renouvelables 0.9%

    -         Autres 1.3%

     1972

     

    -         Pétrole 51.6%

    -         Charbon 22.7%

    -         Gaz naturel 19.3%

    -         Nucléaire 6.2%

    -         Divers 0.2%

     

    (Source : La politique énergétique et le secteur nucléaire en Belgique par Luc Barbé)

     

    Commentaires :

     

    La diminution de l’utilisation du charbon et du pétrole par au profit du gaz est certes une bonne chose en terme de production de GES mais ils ont été surtout remplacé par du nucléaire, qui est loin d’être « une solution miracle » et une énergie « propre ».

     

    On peut aussi voir que les autres sources ont commencé à émerger, les énergies renouvelables vont-elles suivre le même schéma que le nucléaire ? Surtout que le délai (horizon 2020) est plus court que celui de la précédente conversion…


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