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Gestion des déchets et des effluents
Gestion des déchets
Déchets : substance ou objet dont le possédant n’a pas l’utilisation et dont il veut se défaire
Déchet : décret : Substance ou objet relevant des catégories figurant à l’annexe I, et dont le possesseur se défait, à l’intention ou l’obligation de s’en défaire
Annexe I : catégorie de déchets
(Q2 : produits hors normes, Q3, produits périmés, Q4 : matières accidentellement renversées, Q5 : matières contaminées ou souillées, Q8 : résidus de procédés industriel,…)
Annexe II : Opérations d’élimination
D1 : Dépôt sur ou dans le sol (dont CET : D5)
D10 : Incinération (terre)
D8 : Traitement biologique
D9 : Traitement physico-chimique
D12 : stockage permanent (conteneur dans des mines,…)
Annexe III : opérations débouchant sur une possibilité de valorisation
R1 : Utilisation comme combustible ou autre moyen de produire de l’énergie
R2 : Récupération ou régénération des solvants
R10 : Épandage sur le sol pour but agricole ou écologique (compostage,…)
R9 et R6 : Régénération ou autre utilisation des huiles, bases, acides
R3, R4 et R5 : Recyclage des substances organique (non utilisée comme solvant), des métaux
ou de composés métalliques et d’autres matières inorganiquesAnnexe IV : Opération de regroupement
(Q1 : stockage temporaire avant II ou III, Q3 : tri préalable à II ou III)
Types de déchets
Ménagers
Agricoles (sauf cadavres, effluents,…)
Industriels
Dangereux
Toxique
Inertes
Hospitaliers
Évolution des quantités de déchets ménagers
1989 : 280 kg/habitant
1992: 336 kg/hab
OMB 1995: 355 kg/hab
OMB 1999: 217 kg/hab
Mais en comptant les collectes sélectives, hôpitaux et parcs à conteneur
1999 : 477kg/ha
Terminologie
*53% en 2001
Les résultats sont bien meilleurs que ceux prévu par le PWD sur la réduction des OM, et des OMB (-37% entre 1997 et 2003) avec augmentation des OMCS
Répartition de nos déchets
Mais dans notre poubelle
28 % déchets compostables
23 % papier-carton
9 % verre
8 % plastiques
7 % encombrants
5 % textile sanitaire
3 % métaux
2 % textiles
1 % tetrapack
1 % déchets dangereux
13 % divers54,2 % déchets compostables
8,6 % textile sanitaire
6,8 % plastiques
8,9 % papiers cartons
3.6 % verre
2.5 % textile
2 % métaux
1,3 % déchets complexes
0,6 % bois
0,2 % déchets dangereux
11,2 % diversLes méthodes de collecte et de tri
Global, non sélective (porte à porte)
Coût de ramassage faible
Coût de tri important (si tri)
Tri extrêmement difficile et matières souillées
Sélective porte à porte
Permet un pré-tri (PMC, textile)
Évite d’avoir des déchets souillés de MO et les déchets fermentescibles de produit
chimiques (ou autres non biodégradables)Cela permet donc le recyclage ou la valorisation de plus de matières et surtout plus
facilementPeu d’effort tout en étant pédagogique
Diminue le volume final (OMB), réduction de la taille des installations,
meilleurs durée de vie de celles-ci, diminution des rejets polluantsPour aider : principe pollueur payeur (payer le déchet : sac, conteneur à puce)
et diminuer le prix de la collecte des éléments triésSélective volontaire
Bulles verre
Textile (Terre,…)
Parc à conteneur et parc à déchets verts
Encombrants
DEE (déchets électriques et électroniques)
Déchets verts
Inertes et déchets de construction
Bois
Métaux
Papier – carton (ou les 2)
Verres
Plastique (PEHD, PVC, PET,…)
Huiles
Pneus
Spéciaux (dangereux ou toxiques)
…
DMCS : actuellement > 60 % (PWD : 61% obtenu)
75% des communes en RW ont un système payant (conteneur ou sac payant)
Augmentation importante de puis 1997 des commune pratiquant la collecte sélective (+40%), possédant des bulles (+30%) ou possédant un PAC dans ses environ (10%)
79% des déchets récoltés sélectivement le sont en PAC (inertes, déchets vert, encombrants)
Séparateur en aval : magnétique, optique (verre), (crible, pneumatique,…)
Décharges
Il a fallut attendre : 1985 décret relatif aux décharges contrôlées
Inconvénient des décharges non contrôlés
Prolifération de nuisible (rongeur, insectes)
Propagation de germes pathogènes (oiseaux, rongeurs, insectes fréquentant le site)
Risque d’incendie du à la production de méthane (et poche de gaz puisque les déchets ne sont pas
compactés)Nuisance olfactive et visuelle
Contamination des cours d’eau et des nappes souterraines
Dégradation des sols (acidité, toxicité,…)
Pollution atmosphérique (méthane, …)
Gaspillage (matière première, valorisation) recyclage étant nul à l’époque
En RW : 6000 site polluer dont presque la moitié de décharge
Étapes de réhabilitation d’un site
1) Inventaire de sols potentiellement pollués
2) Audit préliminaire et étude d’orientation (classification du site selon contamination
et interventions nécessaires3) Caractérisation du site (prélèvements et analyse, élaboration d’un plan de remise en état du site
4) Opérations (enlèvement des terres et/ou déchets, mise en place d’un système
de récupération liquide et/ou gazeux, étanchéisation du site) de traitement du site5) Gestion – suivi (période déterminée)
Assainissement : opérations physique, biologique, chimique,… permettant la suppression des causes empêchant la réutilisation du site
Centre d’Enfouissement Technique
1) étanchéifiassions du site (argile, bentonite, ciment, élastomères, plastique, géo membrane,…)
2) système de drainage (lixiviats devant être traités en station d’épuration)
3) collecte des gaz + torchère (et parfois valorisé)
Technique d’enfouissement
Déchets versés en couche (0.5 à 2 m) sur moins de 2 ha
Compactés
En moins de 48h, ils sont recouvert (sable, terre, mâchefers,…)
Classification
1 : industriel dangereux non toxique
2 : déchets industriel non dangereux et déchets ménagers
3 : inertes
5 : industriel non toxique à usage privé
Avantage
Réduction des nuisances olfactives
Diminution des nuisibles et des oiseaux fréquentant le site
Risque moindre d’incendie
Contrôle des risques de pollution atm et des eaux
Nuisance paysagère supprimée après fermeture
Inconvénients
Nuisance visuelle et auditive
Impact paysager
Espace nécessaire et sol condamnés (pas de construction)
Lixiviats sont des déchets à traiter
Production des gaz (processus anaérobie) et nuisances olfactives
Contamination localisée du sol
Risque de contamination via les chaînes alimentaires même si certains animaux aiment particulièrement ces milieux
Gestion des effluents
1 résumé : Les effluents
D’élevages
1)*
Fumier : mélange de déjections et de litière (Matières sèches >20%)
Purin : liquide qui s’écoule des fumiers (MS<5%)
Lisier : mélange des déjections et des eaux de lavage (stabulation)
Eaux blanches : provenant des eaux de lavage du matériel de traite et de stockage du lait
Eaux vertes : eau « d’écoulement » souillée par les déjections
Fientes : déjections de volatils (MS>20% voir 50% si séchée)
Compost de fumier, fientes, compost, jus d’ensilages,….
Ils sont polluants car ils contiennent
-Ils contiennent de grandes quantités de micro-organismes dont des pathogènes
-des particules en suspensions
-des éléments fertilisant
-Potassium (K2O)
-Phosphore (eutrophisation des eaux superficielles)
-Azote (pollutions des eaux par les nitrates)
Localisation des fuites
-mauvais stockage
-lieu d’implantation (en fonction du relief, nature du support, législation, emplacement des bâtiments,…)
-Ruissellement
Calcul de quantité de stockage
Choix du type de stockage
1) pas en dessous des animaux
2) type d’effluent
3) performances du matériel de récupération (max 3 m de profondeur)
4) réseaux enterrer existants
5) surface disponible
6) coût
- animal * vol de déjection => prévoir stockage 6 mois (obligation)
REGLES : STOCKAGE AU CHAMP
-Tas sec (24% pour fumiers, 55% fientes) (éviter écoulements)
Emplacement
- à + de 20m d’une eau de surface
- pas dans un creux topographique
- pas dans une zone de prévention de captage (eau)
- changer l’emplacement tout les ans (10m min)
Durée (max 8 mois pour fumiers sec et fumier volaille) max 1 mois pour fientes
À L’EXPLOITATION
-cuve étanche avec une capacité de 6 mois
-les solides doivent se stocker sur une surface étanche (bétonnée) avec récupération des jus
-fumier de raclage fréquent et d’étable entravé doivent être stocké 3 mois sur fumière
Intérêt des épandages
-matières fertilisantes
-maintient du niveau de matière organique
-économie (achat d’engrais)
-le simple fait de faire disparaître ses effluents
Problèmes
-Ruissellement : eutrophisation des cours d’eau
-épandages trop important : surabondance d’azote et lessivage dans les nappes (nitrate)
-de voisinage (odeurs)
Règles de l’épandage !
PARTOUT interdit :
-à – de 6m du bord d’un cours d’eau
-sur sol enneigé
-sur sol saturé en eau
-avant, pendant ou après une culture pure de légumineuses
Les effluents à action rapide ( 1)* ) sur :
Sol gelé (idem pour fertilisants minéraux) Sol non couvert de végétation
(Sauf s’il est incorporé au sol dans les 24h)
SUR TERRE ARABLE interdit :
-les effluents organiques sur une terre dont la pente>15%
-16 octobre -15septembre (sauf à action lente)
Pour les organiques (autorisation selon conditions optimum et valeur max d’engrais)
-hors 1er juillet-15 octobre
-après culture CIPAN (piège à nitrate)
ZONES VULNERABLES
-Pays de Herve
-Sables du Bruxellien
-Comines
-sud namurois
-Crétacé de Hesbaye
Lieu ou les eaux (boissons) dépasse ou rsique de dépasser la norme européenne de 50mg/l de nitrate
Gestion des effluents 1.2
2 résumé : Les effluents
Chiffres non valables
Limites d’épandage kg/ha/an d’azote organique et azote total (Norg et Nt)
(Chiffre à revoir sur Nitrawal)
-terres arables
-115 de Norg 230 Nt
Zones vulnérables (ZV) -170 Norg 170Nt
-Prairies
-230 Norg 350Nt
ZV -170 Norg 350Nt
Capacité d’épandage (surfaces * quantité de N pouvant y être épandu)
Liaison au sol L.S. : azote organique à épandre/ capacité d’épandage
Si L.S.> 1
On rétabli par
-diminuer les imports (effluent)
-diminuer le nombre de bêtes
-augmenter sa surface
-contrat de valorisation (revente d’effluent) *P4
-Dérogation (ZV)
Épandage : plan d’épandage se fait en tenant compte de (et/ou contient les infos suivantes)
-Surface
-Réglementation
-fréquence
-Culture
-Valeurs fertilisantes (effluents)
-Calcul des quantités
-Matériel d’épandage
-période d’application
-climat, conditions météo
P4
CALCUL
En valeur fertilisantes
* coefficient d’équivalence N
n kg de N
* coefficient d’équivalence N
= x Kg N/T
* nbr de T
= x kg N
n kg de P2O5
* coefficient d’équivalence P2O5
= y Kg P2O5/T
* nbr de T
= y kg P2O5
n kg de K2O
* coefficient d’équivalence K2O
= z Kg K2O /T
* nbr de T
= z kg K2O
Exemple : déterminer Q de N, P2O4 et K2O disponible pour :
Une culture de céréale où est apporté 40T/ha de fumier de bovin (mou de logette) tout les 2 ans ?
5.1 kg de N
0.33
40T
= 67.3 kg N
2.3 kg de P2O5
0.65
40T
= 92 kg P2O5
6.2 kg de K2O
1
40T
= 248 kg K2O
Transfert d’effluent
Lorsqu’il y a trop d’animaux (ex : élevage hors sol)
Le taux de LS>1 donc il y a excédant, les risques de mettre ces excédants sont des risques:
-lessivage des nitrates
-agronomiques (verse des céréales,…)
-gaspillage de fertilisants
-manque à gagner économique pour l’exploitant
-perte par volatilisation et risque de ruissellement
-perte de la qualité du sol
Il y a donc une « bourse Nitrawal » (preneur-cédant)
Matières organiques exogènes à l’agriculture
Précautions ! (Demander au fournisseur : analyse détaillée et une preuve de l’égalité)
-boues industrielles (laiterie, brasserie,…)
-Compost : de déchets vert,…
-boues de station d’épuration
-écumes (sucrerie, papeterie,…)
Tags : déchets, gestion, environnement, Belgique, Wallonie, effluents, élevages, azote
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